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Inauguration sauts-de-mouton: le message de la BIAC passé à F. Tshisekedi

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En marge de l’inauguration de quatre sauts-de-mouton par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, ce jeudi 31 décembre 2020, des agents et cadres de la BIAC ( Banque internationale pour l’Afrique au Congo) ont interpellé le numéro Un congolais sur leur situation.

À cette occasion, ils ont affiché des caliquots avec un message sollicitant l’implication du garant de la Nation, Félix Antoine Tshisekedi, dans la résolution de la crise qui sévit à la BIAC depuis plusieurs années déjà.

Pour ces agents, la bataille juridique engagée entre la BCC et l’actionnaire majoritaire ne profite nullement aux agents qui continuent à croupir dans la misère. Voilà pourquoi, Ils espèrent une décision de l’autorité conformément à leur mémo déposé, il y a quelques mois, à la Présidence de la République, prenant en compte les faits ci-après:

• Le payement du décompte final des agents et cadres dans le meilleur délai ;

• l’élaboration d’un plan social pour l’ensemble du personnel en vue de sa réaffectation dans d’autres structures de l’État.

Depuis le 30 mai 2016, ont-ils rappelé, la BCC a décidé de mettre la BIAC sous administration provisoire dont la mission se résumait comme suit : stabiliser la gestion, mettre en place un plan de redressement, trouver un repreneur.

Après 4 ans de gestion, constatent-ils, le bilan est demeuré calamiteux car la gestion de la Banque n’a jamais été stabilisée, le plan de redressement n’a jamais été exécuté, aucun repreneur n’a été trouvé pour cause la discordance persistante entre la BCC et les actionnaires, la megestion du comité d’administration provisoire mise en place par la BCC caractérisée par l’affairisme accru de ses membres et l’absence de contrôle et le suivi de la gestion du comité d’administration provisoire par la BCC.

Nombre d’observateurs pensent qu’il est temps pour le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi de s’impliquer dans cette affaire pour résoudre les soucis et calvaires de ces agents et cadres qui ont longtemps duré. Ils estiment que ces agents et cadres, ainsi que leurs dépendants, sont également des électeurs sur qui il peut compter. C’est le moment, en cette nouvelle année, de résoudre cette crise.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET


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Mwant Jet : Les agents disent “NON” à la disparition de la compagnie aérienne ! 

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Ce jeudi 18 avril 2024, les agents de “Mwant Jet” ont pris d’assaut la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete pour manifester leur mécontentement contre toute décision tendant à liquider leur compagnie aérienne. À les en croire,  au-delà des méandres juridiques, la justice congolaise devrait tenir compte de la situation économique précaire que traverse le pays et épargner des centaines de famille qui dépendant de cette société, l’une des rares qui fonctionne encore dans le secteur aérien national. 

Interrogé sur les contours de cette affaire, Me Serge Jabur, avocat du collectif Mwant Jet qui a saisi la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete en tierce opposition contre l’arrêt RCA 264 rendu le 3 avril dernier, lequel arrêt a annulé le jugement du Tribunal de commerce de Kinshasa/Matete ayant prorogé le mandat de l’administrateur provisoire pour 6 mois, explique que les travailleurs ont estimé que cette décision leur portait préjudice, car créant un vide à la tête de Mwant Jet. “ Ce vide ne profite nullement aux intérêts des travailleurs en ce que l’administrateur provisoire était accepté comme dirigeant provisoire auprès de l’AAC”, a-t-il fait savoir.

Comme dirigeant responsable, martèle l’avocat, c’est lui qui doit conduire toute la procédure en vue de l’obtention du certificat des transporteurs aériens de la compagnie. ” Il faut rappeler que cette procédure est arrivée quasiment à sa dernière phase et la présence de l’administrateur provisoire est primordiale. Les travailleurs ont estimé que cette décision leur porte préjudice puisque si l’administrateur provisoire n’est pas là, on ne saura pas continuer cette procédure et dans ce cas la compagnie ne pourra pas non plus reprendre son exploitation. Imaginez que si elle ne reprend pas son exploitation, les travailleurs vont se retrouver au chômage. Raison pour laquelle ils demandent à la Cour d’annuler cette décision !”, a-t-il ajouté.

Il convient de noter qu’à l’audience de ce jeudi, les avocats de Mwant Jet ont, dans leur plaidoirie, demandé, dans un premier temps, la suspension de l’exécution de cette décision par la Cour. Ceci aura pour avantage de permettre à l’administrateur provisoire de poursuivre et de parachever le processus de certification qu’il avait entamé avec Mwant Jet.

Dans l’autre affaire, précise Me Jabur, les mêmes travailleurs ont fait tierce opposition puisqu’il y a un arrêt de la Cour rendu à la même date, lequel avait confirmé la saisie conservatoire de l’avion, alors que créance pour laquelle la saisie a été pratiquée n’existe pas. ” Ils ont intérêt de s’opposer parce que c’est le seul avion que dispose la compagnie. Comme la société est passée à la dernière phase de certification qui consiste, avec l’AAC, à faire un vol au niveau des différents escales que la société doit desservir, en l’occurrence Lubumbashi, Gemena, Kolwezi, etc. Et la société doit avoir un avion. Avec cette saisie confirmée, on ne pourra pas non plus utiliser l’avion puisque du fait de la saisie, il sera indisponible…”

Par ailleurs, prévient-il encore, le fait pour un avion de rester au sol sans voler, est susceptible de créer d’autres pannes qui peuvent encore entraîner des situations catastrophiques. Raison pour laquelle les agents ont fait également tierce opposition pour l’annulation de cette décision qui avait confirmé la saisie.

Comme pour le premier dossier, les avocats de Mwant Jet ont également aiguisé leurs armes pour plaider sur les mesures conservatoires tendant à voir la Cour ordonner la suspension de l’exécution de cet arrêt.

Rappelons que c’est depuis près de deux ans que la société congolaise d’aviation Mwant Jet est sous administration provisoire. Les observateurs avertis notent que les signaux de sa relance sont bons et rassurants grâce à Jean Pierre Pfingu (actuel administrateur provisoire). Avec le concours de Michael Yav Tshikung (l’un des associés de Mwant Jet), un plan de relance est déjà mis en œuvre pour remettre l’entreprise sur le bon chemin.

L’Associé Michael Yav, avons-nous appris, a négocié et obtenu, pour son compte, un crédit auprès d’une banque de la place pour soutenir financièrement le plan de sauvetage de cette entreprise. Dossier à suivre.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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