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Haut-Katanga : « Paix, Unité et Sécurité », cheval de bataille de Salomon Idi Kalonda au Sénat

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Après une année d’absence, Salomon IDI KALONDA a fait son retour dans le Haut-Katanga, précisément à Lubumbashi, ce mardi 03 septembre 2024.

Dans sa nouvelle casquette de sénateur, IDI KALONDA a eu droit à un accueil délirant des membres et cadres de « Ensemble pour la République ». Des députés nationaux et provinciaux du parti cher à Moïse Katumbi, ont été aussi signalés à l’aéroport de la Luano et ont participé à la procession jusqu’au siège de leur parti situé sur l’avenue Kamanyola.

Devant une marée humaine ayant effectuée le déplacement, Salomon IDI KALONDA, bras droit de Moïse Katumbi, a remercié la population lushoise pour l’amour manifeste à son endroit pendant la période difficile qu’il a traversée, tout en confirmant sa fidélité à Moïse Katumbi.

Passant en revue la situation générale du pays, très désastreuse, selon lui, Salomon IDI KALONDA exhorte les dirigeants à mettre tout en oeuvre pour répondre aux besoins de la population, car « nous sommes élu pour servir le peuple ».

Puis d’ajouter : « Je suis élu sénateur pour la paix, la sécurité et l’unité. Travaillons pour ça, notre pays en à besoin ! « .

S’agissant du probable dialogue, Salomon IDI KALONDA déclare attendre que la main soit tendue à « Ensemble pour la République », avant de faire voir sa position, car « jusque là c’est une spéculation ».

Après ce meeting, le sénateur Salomon IDI KALONDA a eu un échange avec les députés provinciaux du parti et certains cadres de ce parti de l’opposition.

Salomon IDI KALONDA déclare toute sa reconnaissance à la province du Haut Katanga pour son adoption et son élection comme sénateur.  » Mon élection dans le Haut-Katanga est une preuve de l’hospitalité de la province et un exemple pour d’autres provinces du pays », a-t-il martelé.

Notons que ce cadre de « Ensemble pour la République », en sa qualité de sénateur élu du Haut-Katanga, séjourne dans la capitale cuprifere dans le cadre de ses vacances parlementaires.

Joseph Malaba/Congoprofond.net

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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