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Haut-Katanga: « Guerre » des talents au festival « Afiah na Amani » à Pweto Lodge

A l’initiative du Conseil territorial de la Jeunesse de Pweto, le festival musical de Pweto dénommé « Afiah na Amani » 2021 (littéralement la santé et la paix) a ouvert ses portes depuis le dimanche 13 juin dernier.
Competition opposant des artistes musiciens locaux, cet événement se tient au bord du lac Moero à Pweto Lodge, un site touristique créé par feu Augustin KATUMBA MWANKE, défunt notable de ce territoire du Haut-Katanga.
Lancé officiellement par l’administrateur du territoire Derby Lumbwe, ce dernier a vivement encouragé les organisateurs de demeurer actif dans l’encadrement des jeunes. Dans le lot, il y a le président du Conseil territorial de la Jeunesse, Emery Luba wa Mukalay; le manager Dieudonné Mushitu Weva et Dowo.
Tour à tour, des artistes musiciens défilent sur le podium pour prester au bonheur du public et sous l’œil vigilant du jury.
La finale est prévue le 02 août 2021, journée dédiée à la Jeunesse. Plusieurs invités de marque sont déjà annoncés: le dignitaire d’État Augustin KATUMBA Mulumbwe, la miss du Haut-Katanga Bonté Fatuma ainsi que l’artiste musicien lushois Lhomanix KYANZILA.
Soulignons que Pweto est une petite ville dans le territoire du même nom au nord-est du Katanga, située sur la rive nord-ouest du lac Mwero. Elle est connue pour la bataille qui s’y est tenue en 2000 lors de la deuxième guerre du Congo, opposant les forces gouvernementales aux rebelles du RCD soutenus par le Rwanda.
OLIVIER MWAPE/ Congoprofond.net
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À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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