Connect with us

À la Une

Gratuité de l’enseignement : les élèves des écoles de Goma en grève attaquent leurs camarades en activité

Published

on

 

La marche de colère des enseignants en grève prévue pour ce lundi 07 octobre à Goma n’a plus eu lieu. Les grévistes ont jugé bon d’informer d’abord l’autorité urbaine comme la loi du pays l’exige. Mais dans la plupart d’écoles protestantes, il n’y a pas eu cours toute la journée de ce lundi.

Au moment où une frange d’établissements scolaires catholiques poursuivaient allègrement leurs cours, d’autres ont vu par contre leurs activités paralysées par les élèves des écoles privés d’enseignements. Parmi les institutions secondaires de l’Eglise catholique touchées, il y a le collège Mwanga.

En effet, les vitres de l’atelier et du laboratoire informatique de cette école ont été caillassées par les apprenants qui visiblement n’étaient contents de voir les collégiens étudier pendant que eux tournent la pouce.

Un comportement déploré par le coordinateur des écoles conventionnées catholique du diocèse de Goma, l’abbé Daniel Kitsa. Ce dernier affirme ne pas comprendre comment les élèves des écoles voisines peuvent s’attaquer au collège Mwanga avant de préciser que tous les enseignants catholiques étaient déjà prêts à dispenser les cours à partir de ce lundi. Ils avaient signé même un communiqué allant dans ce sens. Mais ce sont ceux qu’il qualifie des « bandits » qui ont gâché la fête. « Les élèves et les enseignants étaient là à 7h30’. Cest seulement les autres élèves qui sont venus attaquer les nôtres. Ils ont cassé les vitres au collège Mwanga. Vraiment un esprit grossier qu’on ne peut pas développer. Donc, les écoles voisines qui viennent casser les vitres d’une autre école. Nous ne pouvons pas supporter ça. Les enseignants étaient là et moi j’avais donné le mot d’ordre clair qui dit enseignants, venez en classe ! Une fois que vous êtes en classe, vous allez continuer à nous donner vos doléances. Nous allons les étudier avec l’autorité de tutelle et le moment venu, la solution viendra. Ils m’ont écouté et ont été là ici au collège Mwanga, à l’EP Karisimbi et dans toutes les écoles. En tout cas, je n’ai pas entendu un bruit discordant », a-t-il dit.

Il craint cependant que cette situation retarde la reprise des cours dans différentes structures scolaires catholiques car, selon lui, aucun parent ne peut être content de voir son enfant lui revenir de l’école avec une blessure quelconque.

L’abbé Daniel Kitsa demande ainsi aux autorités sécuritaires à chercher les auteurs de ces actes de vandalisme pour les sanctionner conformément à la loi.

Pour rappel, les chevaliers de la craie de la province réunis en session d’évaluation samedi dernier avaient décidé de marcher jusqu’au gouvernorat de province ce lundi 07 octobre à Goma. Objectif affiché : amener l’autorité à répondre à leur cahier de charge dans lequel ils réclament la paie des NU et NP ainsi que la majoration de leur salaire pour bien assurer la gratuité de l’enseignement de base.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

Published

on

Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading