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Gouvernement Suminwa II : Les cérémonies sont finies, place au travail !

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Après la deuxième vague de remises et reprises organisée le mercredi 13 août 2025, le Gouvernement Suminwa II est désormais en place. Les derniers dossiers ont changé de mains, les signatures ont été apposées, les photos officielles prises. Les Congolais attendent maintenant une seule chose : des actes concrets, et vite.

Une transition accomplie

Durant ces passations, plusieurs ministres ont changé de portefeuille : Ève Bazaïba, désormais aux Affaires sociales ; Guy Loando Mboyo, ministre d’État chargé des Relations avec le Parlement ; Louis Watum Kambamba, aux Mines ; Samuel Mbemba, aux Droits humains ; José Mpanda Kabangu, aux Postes et Télécommunications ; Alexis Gizaro, à l’Urbanisme ; Acacia Bandubola, aux Hydrocarbures ; Jean-Lucien Bussa, à l’Aménagement du territoire, et Noëlla Ayeganabato, vice-ministre aux Affaires étrangères.

Ces changements sont faits. Mais les cérémonies n’ont jamais nourri un seul ménage ni réparé une seule route. Le temps des discours est passé : l’urgence est sur le terrain.

Des chantiers immenses, des attentes immenses

La population, qui vit au quotidien les difficultés, attend du gouvernement des solutions visibles dans les plus brefs délais. Les défis sont colossaux :

– Sur le plan social, des millions de familles n’ont pas accès à un logement décent ni à un revenu stable.

– Dans le domaine sanitaire, des hôpitaux sans médicaments, des maternités dépourvues d’équipements, des médecins mal payés ; la santé publique est en détresse.

– Sur le plan sécuritaire, des zones entières du pays, surtout à l’Est, vivent dans la peur permanente à cause des groupes armés et de l’insécurité urbaine.

– Dans le secteur scolaire, l’accès à l’éducation reste un privilège dans certaines zones rurales, faute d’écoles équipées, d’enseignants qualifiés et de suivi efficace.

L’arrière-pays, grand oublié à réhabiliter

Si Kinshasa concentre souvent l’attention politique, l’arrière-pays vit une détresse silencieuse :

– Absence de routes carrossables : des territoires entiers sont isolés, freinant le commerce, la santé et l’éducation.

– Manque d’électricité : des villages entiers vivent encore à la lampe-tempête, sans aucune perspective de raccordement au réseau.

– Pénurie d’infrastructures de base : marchés, ponts, dépôts alimentaires manquent cruellement.

– Crise alimentaire : l’agriculture familiale souffre d’un manque d’encadrement technique, d’accès au crédit et de débouchés fiables.

Sans un plan massif d’investissement dans ces zones, les inégalités continueront de se creuser, minant la cohésion nationale.

Le pays veut voir le changement, pas seulement l’entendre

Les nouveaux membres du Gouvernement Suminwa II doivent se souvenir : chaque jour perdu dans les bureaux est un jour de plus dans la souffrance pour les Congolais. Les promesses ne remplaceront jamais des routes praticables, un hôpital fonctionnel, une école équipée, ou un marché sécurisé.

L’heure n’est plus aux cérémonies ni aux slogans : c’est l’heure de retrousser les manches. Le peuple attend, et il jugera sur les résultats.

Barca Horly Fibilulu et Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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