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Goma : les participants au Forum pour la paix appelés à l’amour et l’unité

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C’est parti pour le forum des jeunes pour la paix ou journées diocésaines des jeunes au collège Mwanga de Goma. Pendant trois jours, les participants seront outillés sur la culture de la paix.

Pour ce premier jour, les jeunes ont suivi la catéchèse et ont participé à la célébration eucharistique présidée par l’évêque du diocèse de Goma qui les a appelés à l’unité.

Tout a commencé par les enseignements sur la catéchèse catholique aux jeunes participants à ces journées diocésaines des jeunes venus de 4 coins du diocèse de Goma. Ensuite, c’est la célébration eucharistique qui a pris place. C’est Mgr l’évêque du diocèse de Goma qui a dit cette célébration eucharistique.

Dans son homélie, Mgr Willy Ngumbi Ngengele a invité les jeunes à marcher droit, à être des responsables. Il a aussi demandé de cultiver l’amour, l’unité entre eux et d’imiter le Christ qui a aimé ses ennemis.
« Il vous faut être droits, soyez capables de vous justifier. Sachez profiter de la vie et construisez l’unité avec les autres. La force chrétienne ne se limite pas seulement dans nos familles, chez nos amis. Nous en tant que chrétiens, nous devons suivre l’exemple du Christ qui a aimé ses ennemis, aimez ceux qui ne peuvent pas vous faire du bien », a exhorté l’ordinaire du lieu.

Précisons que cette première journée s’est clôturée par le chemin de la croix et les activités culturelles. La deuxième journée, ou ce samedi 27 mars, les jeunes vont bénéficier des thèmes sur la paix, la cohabitation pacifique, la culture de la non-violence et l’entreprenariat.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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