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Education

Gestion des violences urbaines : Cas de KULUNA à Kinshasa

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L’enjeu de l’éducation préventive consiste à prévenir  ou à modifier des conduites qui présentent un risque pour la personne ou pour toute une communauté. Dans sa mission d’analyser les faits sociaux, le Cercle d’étude pour la protection de l’enfant et la famille, CEPE Fen sigle s’évertue à étudier la situation des jeunes accusés parfois arbitrairement  de violences urbaines . Appliquant le principe de présomption d’innocence, on ne peut pas d’emblée qualifier de criminel un jeune adolescent désœuvré de criminel, à cause de sa présentation physique  sachant bien qu’il est sujet de droit.

Zagor MUKOKO-SANDA, Président du CEPEF

Dans sa mission de réflexion sur les phénomènessociaux, le Cercle d’étude pour la protection de l’enfant, en sigle CEPEF,sous la conduite de son Président Zagor MUKOKO – SANDA est en collaboration avec l’école de criminologie de l’Université de Kinshasa pour apporter sa contribution dans la recherche de la quiétudedans nos communauté grâce à la sensibilisation sur l’approche d’Accompagnement Holistique de Proximité et d’Emancipation  des jeunes dits « KULUNA » pour leur sortie de violence par la Réinsertion économique et socio-professionnelle, en sigle AHPER  .

Effectivement chaque jeune est un cas, comptetenu de ses ressources, son anamèse.Cependant ce jeune évolue dans un environnement qui aune certaine influence sur lui. Le Ministère des Affaires sociales a mis en place autrefois l’approche de la «  Communauté Protectrice » qu’on peut combiner avec l’AHPER pour avoir des résultats escomptés.

Les Assistantes sociales du CEPEF

Les analyses faites par le CEPEF démontrent que ces deux approches s’intéressent aux facteurs de risque. Pour  la violence urbaine, ils ont été causécomme étant entre autres, le sentiment de non accès aux besoins de base, l’âge, les pratiques de groupe de pairs, la disponibilité et l’accessibilité de drogues.

Dans ce cadre théorique, les deux approches AHPER  et COMMUNAUTE  PROTECTRICE se complètent car leur action préventive  vise à diminuer l’impact des facteurs de risque ou à les annihiler suivant la technique du projet individualisé le cible, mis au centre de l’action sociale, est accompagné par un intervenant social en tenant compte de ses ressources ,son anamnèse  et à ses ambitions à court terme.

L’approche AHPER  place la cible au cœur de l’intervention comme Acteur et non comme sujetde la prévention.

L’intervention qui est la mise en œuvre de son projet individualisé ne se centre plus sur les facteurs de risque mais sur l’individu  lui-mêmeet consiste à renforcer ce qui est désigné sous le terme de facteurs de protection.

Ces facteurs sont les compétences personnelles de l’individu qui lui permettent de prendre des meilleures décisions  pour sa vie. Il peut s’agir de la capacité à surmonter des difficultés  et à éviter les risques de certaines conduites. Ils s’appuient sur des éléments positifs propres à la personne comme l’estime de soi, une capacité de maitriser les émotions et les sentiments déstabilisantsainsi que les compétences sociales comme la facilité de communiquer avec les autres. Leur acquisition est favorisée, entre autres, par une communaunauté protectrice, stable, valorisant, un groupe de pairs  dont l’influence  est positive.

Les facteurs de protection viennent dans ce cas faire le contre poids ou neutraliser les facteurs de risque. Plus les facteurs de protection sont plus développés chez une personne moins les facteurs de risque sont auront de prise   et constitueront  une menace pour l’individu.

Une perception positive de la communauté pour appuyer l’accompagnement holistique de proximité peut amener l’émancipation des jeunes pour sortir de violences urbaines.

            Magalie MUKOKO

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Education

TENASOP 2025 : Confusion à Kinshasa autour de 10.000 FC de numérisation

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Ces frais s’ajoutent, pour la toute première fois dans l’histoire du TENASOP en RDC, aux frais de participation fixés à 26.000 FC et font l’objet de confusion à Kinshasa , à un mois et demi de passation de cette épreuve certificative.

En effet, les informations sont actuellement divergentes concernant lesdits frais. D’un côté, on parle de leur maintien, tandis que de l’autre, c’est la suppression qui est évoquée.

«La numérisation n’a pas été annulée, car d’ autres écoles ont déjà versé ces frais. Elle est momentanément suspendue pour permettre aux élèves de payer d’ abord les frais de participation qui s’élèvent à 26000 FC», a confié un Chef d’établissement de la province éducationnelle de Funa.

A un autre de le compléter : «Il faut être prudent, on a pas annulé. On a plutôt suspendu d’après la réunion que nous avions eue avec l’IPP Funa, le vendredi dernier. Nous avons comme l’impression qu’on peut les relancer».

Un autre son de cloche vient de la province éducationnelle de Kinshasa -Tshangu, où l’annulation de ces frais a déjà été officialisée.

«Dans la province éducationnelle Kinshasa-Tshangu, ces frais sont annulés. La province a organisé une séance de restitution de ces frais pour toutes les écoles qui avaient déjà payées», a déclaré Etienne Tetika Masiala, Préfet des Études de l’Institut Tshangu 1 (ex Luebo), dans la commune de Kimbanseke.

Néanmoins, dans la province éducationnelle Kinshasa-Mont/Amba, ces frais sont maintenus. Au cours d’une réunion tenue par le Sous-proved de Kisenso 2, le mardi 13 mai 2025, les Chefs d’établissements ont été invités, à les payer d’urgence.

Cependant, il convient de souligner que la numérisation ( Introduction des éléments d’identification de chaque élève, dans la base des données) et le projet E.02 (liste codée des élèves finalistes), sont parmi les innovations qu’apporte cette quatrième édition du Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle (TENASOSP), qui va se dérouler du jeudi 17 au vendredi 18 juillet prochains.

Somme toute, il revient aux autorités nationales de se prononcer sur cette question épineuse, car à l’heure de la gratuité de l’enseignement primaire, prônée par Félix-Antoine Tshisekedi, plusieurs frais ont été supprimés. Ceux maintenus, sont drastiquement réduits.

Jules Kisema Kinkatu/CONGOPROFOND.NET

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