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Formation du Gouvernement : Judith Suminwa appelée à placer un fils-maison à la tête de l’EPST

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La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, dans le cadre ses consultations pour la formation du nouveau Gouvernement dont les responsabilités lui sont confiées, est appelée par le Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO), à placer à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, un fils-maison, c.à.d un pédagogue.

C’est ce qui ressort de la rencontre entre cette organisation syndicale des enseignants et le Premier Ministre Judith Suminwa, le lundi 22 avril 2024, à Kinshasa.

Au sortir de cette rencontre et devant la presse, le Secrétaire Général du SYECO, Cécile Tshiyombo, a déclaré ce qui suit : « Nous avons eu à parler de l’insécurité que les enseignants vivent, du système éducatif congolais dans ces quatre sous-secteurs et de cette gratuité qui ne peut pas souffrir ».

Et de poursuivre : « La gratuité a des éléments qui l’entourent, nous avons par exemple la qualité, mais la qualité ne peut venir que lorsqu’il y a accès qui est le premier axe dans le cadre de la stratégie de l’éducation.
Et dans cet accès, il est nécessaire qu’on parle beaucoup plus de l’enseignant.

L’enseignant qui doit être recruté est celui qui est capable de transformer l’homme. On ne peut avoir la qualité que s’il y a un enseignant de qualité, c.à.d un pédagogue à l’EPST, l’EPST qui doit être géré par un fils-maison ».

Notons que cette question de profil des animateurs dans le Gouvernement défraye la chronique au sein des organisations socio-professionnelles et regroupements politiques. C’est le cas du Mouvement dénommé : « Les Héritiers d’Etienne Tshisekedi », au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).

Son Coordonnateur, le Président fédéral de l’UDPS Kinshasa-Funa, Jean Malenga Mongumu, qui s’est exprimé à travers les medias au début du mois de mars dernier, a martelé sur le profil des Ministres. Il a estimé, par exemple, que le Ministère de la Justice doit être confié à un juriste, celui de la Santé à un médecin, l’EPST à un enseignant de carrière, etc.

De son côté, la Synergie des Syndicats des Enseignants partage le même point de vue et propose la désignation de Jean-Bosco Puna en qualité du Ministre de l’EPST.

Actuellement, soulignons-le, le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique est géré par un juriste et pour les enseignants de carrière, c’est une pilule amère à avaler.

Rappelons qu’après avoir clôturé ses consultations formelles avec les partis et regroupements politiques, Judith Suminwa Tuluka a élargi son travail à d’autres couches socio-professionnelles et pour la journée du lundi 22 avril 2024, une vingtaine d’organisations étaient reçues dont les artistes et les enseignants.

Bref, la nomination d’un enseignant de carrière à la tête du Ministère de l’EPST, comme cela est signifié au Premier Ministre, reste un vœu exprimé unanimement par la grande majorité des enseignants.

Tout reste à l’appréciation du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre de son pouvoir discrétionnaire.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET.

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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