Actualité
Football : la CAF veut créer la ligue des champions féminine
Le Comité Exécutif de la CAF tiendra une réunion le mardi 30 juin 2020 par visioconférence pour discuter de l’impact de la COVID-19 sur le football africain et d’autres questions connexes, entre autres, la création de la ligue des champions féminine.
Cette réunion sera suivie d’une conférence de presse virtuelle avec le président de la CAF, Ahmad Ahmad.
Dans un communiqué de presse parvenue à CONGOPROFOND.NET, la CAF indique qu’elle discutera sur la création de cette ligue des champions féminine pour permettre aux clubs féminins de participer à un tournoi africain comme c’est le cas pour les hommes avec la ligue des champions et la coupe de la confédération.
La CAF va également statuer sur la suite des interclubs édition 2020 et la désignation des pays hôtes des finales des compétitions interclubs. Mais aussi de la suite des phases qualificatives et Tournoi Final de la CAN Cameroun 2021 et de l’edition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020. Et l’approbation de mesures financières pour répondre à la crise de la Covid-19 sera aussi évoquée.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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