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Football/Féminin : Le FCF Amani invité au Maroc par le Club Hilal Temara

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La bonne réputation du FCF Amani, ces dernières années sur le continent africain, ne cesse de lui attirer des partenaires. Le dernier en date est le Club Hilal Temara qui a décidé d’inviter l’équipe que dirige le président Charly Kasongo, le 21 septembre prochain au Maroc pour un match amical.

Ce match de préparation s’inscrit dans le cadre de pré-saison de la saison 2022-2023 qui pointe à l’horizon.

« A l’occasion des préparatifs de la saison 2022/2023 de la GNF II féminine, nous, le Hilal Temara sportif, souhaitant organiser un match amical qui opposera notre équipe à la vôtre le respectable Football Club Féminin Amani. En effet la réputation de votre équipe féminine vous précède et nous serions heureux d’organiser une rencontre, lors d’un match amical, qui se tiendra le mercredi 21 septembre 2022. », peut-on lire dans la correspondance adressée au FCF Amani

Après le tournoi de Dakar où le FCF Amani était sacré champion, Nancy Ndoze et ses amies sont allées arracher la deuxième place au Tournoi International de Dodoma en Tanzanie, place maintenant à la pré-saison pour préparer l’année 2022-2023.

Il faut noter également le mercredi 14 septembre dernier, le comité du FCF
Amani ensemble avec la banque TMB ont procédé à l’ouverture des comptes bancaires pour les joueuses, le staff technique et l’ensemble de comité de cette formation sportive.

Désormais, les bénéficiaires devront se rendre à la TMB pour des transactions et autres mouvements liés aux finances.

Ce même 14 septembre, le coach adjoint Kalunga Bazola Chico, communément appelé Chico B, a officiellement signé un contrat de travail avec le FCF Amani, pour une durée de deux ans. Ce technicien qui revient dans son club après plusieurs années, a promis de le conduire beaucoup plus loin, jusqu’à jouer la Ligue des champions d’Afrique.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Actualité

Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

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La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.

Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.

« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.

Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.

À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.

« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.

Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.

Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.

Dorcas Mwavita/Congoprofond.net

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