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Football des jeunes : Junior Ebe, veut aider la FECOFA et la Direction Technique Nationale

Junior Ebe Bopiko, responsable technique de l’Union Sportive Ris-Orangis ( USRO) veut aider la Fédération Congolaise de Football Association, via la Direction Technique Nationale des Léopards en apportant son expertise si…on faisait appel à lui !
La DTN que dirige Christian N’sengi Biembe et qui compte faire de la formation des formateurs et celle des jeunes son cheval de bataille, peut également bénéficier de l’expertise de ce fils du pays expatrié depuis de l’âge de 7 ans.
Détenteur du brevet d’entraîneur de football (BEF estampillé UEFA A) et du brevet de moniteur de football (BMF UEFA B), il soutient l’idée de relancer le football de jeunes.
« J’ai quitté la RDC à l’âge de 7 ans, en 1995. Je suis revenu à trois reprises: 2011, 2012, 2015 et j’ai pu voir quelques matches du championnat. Actuellement, je suis responsable technique au sein de mon club. Je mets en place des projets sportifs. Je m’occupe également de la formation de mes éducateurs. Je fixe des objectifs de formation pour les éducateurs et les joueurs. Je suis à charge d’une équipe des jeunes et je suis formateur d’éducateurs. Ça se passe bien. Faire autant en faveur de mon pays est une fierté. Je ne suis pas en contact avec la FECOFA, moins encore avec la Direction techniquef nationale. Mais si on me demande d’aller m’occuper des mêmes tâches chez-nous. Je l’accepterai à cœur joie », sait-il confié à un média local.
A 33 ans, le jeune technicien congolais qui émerge au sein d’une formation amateure domiciliée dans le département de l’Essonne, en région Île-de-France, est prêt à servir le continent africain particulièrement son pays d’origine qui est la RDC.
Signalons par ailleurs que, le coach Ebe est également sélectionneur de l’équipe » Le Kongo », une équipe qui regroupe les ressortissants de deux Congo (Kinshasa et Brazzaville) en Europe.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
À la Une
Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !
Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.
Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.
Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.
Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?
L’affaire ne fait que commencer.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET