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Foot : Oscar Maritu dit  » NON  » à l’équipe nationale chinoise !

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Le jeune congolais Oscar Maritu a boycotté l’offre de la fédération Chinoise de football de rejoindre  » Le Dragon », la sélection nationale chinoise après plusieurs discussions, d’après les informations en notre possession.

C’est suite à son talent et ses performances, depuis son arrivée en Chine en juillet 2018 où il évolué à l’équipe Yanbian Funde, que cette intention de lui faire changer de nationalité a germé de la tête de la Fédération chinoise. Oscar Maritu a marqué les esprits en inscrivant dix buts en 15 matchs, sauvant ainsi son équipe de la relégation.

En 2019, il s’engage avec le club Shaanzi Changan Athetics, comme une véritable machine de buts. Il a inscrit 22 buts er terminé meilleur buteur du championnat.

Et pour cette saison, le jeune congolais de 22 ans, Oscar Maritu, a déjà marqué onze fois  en 17 matchs toutes compétitions confondues, 17 en championnat sur 15 matchs Et 4 en coupe sur 2 matchs.

 

Rappelons que Oscar Maritu n’a jamais enfilé le maillot de l’équipe nationale congolaise. La première convocation à l’équipe a eu lieu lors du tournoi Cecacaf de U23 en Guinée, mais le natif de Kingabwa n’avait pas pris part suite à la covid-19.

Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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