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Florent Ibenge (V.CLUB) : « …le prochain président est libre de venir avec son entraîneur »
Après la démission du président de coordination de V.Club, les réactions des » Moscovites » tombent de partout. Florent Ibenge, l’entraîneur emblématique de la team vert et noir de la capitale, a également donné son avis sur le départ de Gabriel Amisi Kumba « Tango Fort » aussi sur son avenir au sein de l’AS VClub.
Concernant la démission de Tango Fort, Florent Ibenge lui souhaite bon vent dans sa nouvelle vie. Il espère aussi que cette décision soit un renouveau pour l’AS VClub.
« … Je crois qu’il faut respecter la volonté des gens. Personne ne l’a obligé, il a trouvé qu’il était temps pour lui de passer le relais. D’ailleurs, il reçoit déjà les candidats pour leur brosser un peu le tableau du club. Il restera vclubien après la remise et reprise. Mon commentaire, c’est bon vent à lui dans sa nouvelle vie. Que son départ soit peut-être le renouveau de VClub. Qu’il puisse aller de l’avant notamment dans le fait de la recherche des ressources », a-t-il dit dans une radio locale
Concernant son départ ou non de l’AS VClub, Ibenge s’est dit ne pas être éternel. Pour lui, le président entrant peut faire son choix autrement. « Par rapport à mon départ, c’est vrai que je ne mourai pas forcément entraîneur de l’AS VClub. Le comité ou le président qui va arriver, est libre de venir avec son entraîneur. ça ne m’empêchera pas de rester vclubien où je serai », explique-t-il.
Pour rappel, 13 ans durant à la tête de VClub, Gabriel Amisi Kumba avait officiellement déposé sa démission le 28 mai dernier. Et deux candidats se sont déjà présentés pour lui succéder. Il s’agit de deux anciens présidents également : Pele Mongo et Diomi Ndongala.
En croire les sources du club, le comité suprême multiplie des réunions et reçoit également des candidatures avant de fixer la date des scrutins.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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