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Filep 2021: 4 jours d’échanges sur la « Résilience des Médias »

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Festival international de la liberté d’expression et de la presse (Filep 2021) est officiellement lancé. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée ce mercredi, 10 novembre 2021 à Ouagadougou (Burkina Faso) dans les locaux du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Ceci, en présence du vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina et du ministre burkinabé de la communication.

Plus de 200 participants venant d’une vingtaine de pays prennent part à la 9ème édition du Filep à Ouagadougou. Quatre jours durant soit du 10 au 13 novembre 2021, journalistes, acteurs de la société civile mèneront des réflexions sur la résilience des médias notamment avec la crise sanitaire du Covid-19.

Dans son mot de bienvenue, le coordonnateur du Centre national de presse Norbert Zongo (Cnp-NZ), structure organisatrice du Filep, Abdoulaye Diallo s’est acquitté d’un devoir de reconnaissance à l’endroit des partenaires pour leur soutien à la tenue effective de ce rendez-vous biennal. Il a, par ailleurs, témoigné toute sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’organisation avant de rassurer qu’un programme est bien concocté pour agrémenter le séjour des festivaliers. “Des médias résilients au service des citoyens africains”, tel est le thème qui focalise les attentions durant l’édition 2021 du Filep.

 

A sa suite, le président du comité d’organisation, Sidiki Dramé s’est réjoui de la forte mobilisation des journalistes Africains. Toute chose qui dénote de l’engagement et de la nécessité de poursuivre voire intensifier le combat pour la liberté de la presse. A l’en croire, les journalistes exercent toujours dans la peur, d’autres subissent des procès, certains jetés en prison pour avoir dénoncé la mauvaise gouvernance. Les journalistes sont donc appelés à plus de professionnalisme et surtout la solidarité pour faire face aux menaces que constituent les fossoyeurs de la liberté de presse.

Procédant à l’ouverture des travaux, le vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso s’est réjoui du fait que la presse toujours debout et résiliente malgré tout. Justifiant le soutien du Parlement à l’événement, il a fait savoir que l’assemblée nationale se veut un cadre par excellence de la liberté d’expression et de la diversité d’opinion. Au-delà de la crise du Covid-19, l’Afrique fait face à des crises multidimensionnelles qui remettent en cause les acquis démocratiques avec des répercussions déplorables sur les médias. Il a, par ailleurs, reconnu que les médias ont besoin d’un souffle nouveau et de l’accompagnement des États tout en estimant que le thème de l’événement est révélateur des défis qui assaillent le monde des médias. “L’Assemblée nationale restera attentive aux conclusions et recommandations” a-t-il rassuré.

Conférence inaugurale : les médias africains face aux crises et mutations technologiques

La conférence inaugurale animée par l’ancien ministre et actuel secrétaire général du gouvernement du Sénégal, Abdou Latif Coulibaly, s’est articulée autour du thème “Face aux crises multidimensionnelles et les mutations technologiques, quels médias pour l’Afrique ?”.

Posant le diagnostic, le conférencier a fait savoir que l’Afrique a besoin des journalistes professionnels, crédibles et fiables. Et la responsabilité des médias réside dans leur contribution à l’enracinement de la démocratie. S’il déplore la prolifération des médias, il a rappelé que le journaliste se doit de donner seulement la vraie information au public. Notons que plusieurs activités sont prévues dans le cadre du Filep 2021.

Matin Libre

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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