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Actualité

Fermeture de la faculté de médecine des Universités du Kasaï et de Kananga: Claudel Lubaya appelle au calme

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Le député national élu de la circonscription électorale de Kananga, Lubaya Claudel André, s’est prononcé ce lundi 20 septembre dans un communiqué par rapport à la Note circulaire N° 033 du 17 septembre 2021, signée par le Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire ; en l’occurrence la décision d’interdire toute inscription à la faculté de médecine dans les universités du Kasaï et de Kananga, déclarées non viables parmi tant d’autres.

Pour lui, la teneur de cette note circulaire ne peut que susciter désarroi, incompréhension et inquiétude pour toute personne éprise de justice et d’équité.

Par-delà l’émotion provoquée par cette mesure brutale, il invite, avec raison et sang-froid, les autorités académiques des établissements visés à agir de toute urgence et à introduire des recours auprès du Ministère de tutelle pour solliciter un moratoire afin de rencontrer les préalables et critères fixés par l’équipe technique qui a proposé la décision du ministre.

Du reste, il tient à rassurer les uns et les autres que les contacts sont en cours entre le ministère, l’ordre des médecins de la Province du Kasaï Central ainsi qu’avec plusieurs autorités du pays. Les élus et plusieurs personnalités originaires du Kasaï Central sont également mobilisés contre cette mesure qui porte un lourd préjudice à la province ainsi qu’à sa jeunesse.

“Porté par cet élan de solidarité, je m’associe naturellement à la peine du personnel et des autorités académiques, des étudiants et de leurs parents, du personnel scientifique ainsi que de toute la population de notre province. Je les assure de tout mon soutien et de mon engagement à œuvrer avec eux et avec tout le monde, pour rétablir ces deux universités dans leurs droits légitimes”, souligne-t-il dans le communiqué.

Claudel André Lubaya, en appelle donc à l’UNITÉ de TOUS, filles et fils du Kasaï Central, au calme, à l’apaisement, à la retenue et surtout, au SENS de RESPONSABILITÉ pour donner la chance à toutes les initiatives entreprises en vue de la levée de cette mesure.

PBB/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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