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Société

Femme, Paix et Sécurité : Micheline Ombae et Carole Kiatazabu accordent leurs violons avant le 8ᵉ Forum du Genre

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À quelques jours du lancement du 8ᵉ Forum national du Genre prévu à Mbuji-Mayi, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae, a échangé avec sa collègue provinciale du Kongo-Central, Carole Kiatazabu Itambo.

La rencontre, qui s’est tenue mardi 2 septembre, à Kinshasa, s’inscrit dans la dynamique de préparation de ce rendez-vous national placé cette année sous le thème : « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit ».

Les deux responsables ont passé en revue les acquis de la précédente édition organisée à Matadi et ont convenu de renforcer la coordination entre les niveaux national et provincial afin d’assurer un meilleur impact des résolutions qui seront adoptées à Mbuji-Mayi.

« Nous voulons que ce Forum soit un moment de dialogue constructif et que les conclusions se traduisent par des actions concrètes sur le terrain », a insisté la ministre Ombae.

De son côté, Carole Kiatazabu s’est dite honorée d’accompagner la délégation nationale et a souligné l’importance de la synergie entre ministères pour promouvoir les droits des femmes et la protection des enfants.

Le 8ᵉ Forum national du Genre devrait réunir des acteurs institutionnels, de la société civile et des partenaires internationaux afin d’évaluer les progrès réalisés et de définir de nouvelles priorités pour l’égalité et le bien-être des familles en RDC.

Dorcas Mwavita

Société

Bandalungwa : 2 mois dans le noir, la SNEL et les autorités locales accusées d’abandon

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Voilà maintenant deux mois que le quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa, vit plongé dans une obscurité totale. Depuis le 5 septembre 2025, le courant électrique n’a plus refait surface dans les foyers, laissant la population dans un désarroi profond.

Ce qui choque davantage, selon les habitants, c’est le silence assourdissant de la Société nationale d’électricité (SNEL).

« Aucune communication, aucune descente, aucun technicien sur le terrain. Rien ! », déplorent les résidents.

Pourtant, Bandalungwa n’est pas un quartier périphérique ou enclavé. Située non loin du centre-ville de Kinshasa, cette commune fait partie des plus connues et des plus actives de la capitale.
Chaque soir, dès 18h, le quartier Lubudi est plongé dans un noir complet, une situation que les habitants qualifient de « villageoise », tant elle paraît inconcevable au cœur de Kinshasa.

Historiquement, la zone était alimentée par la ligne dite des “5 chantiers”, héritée du précédent régime. Si cette ligne offrait jadis un courant relativement stable, le temps et le manque d’entretien ont fini par la rendre quasi inutilisable.
La population s’était alors rabattue sur une autre source d’alimentation : la ligne de « camp militaires », du côté séparant Bandal de la zone Jamaïque. Cette solution parallèle, bien que fragile, avait permis à plusieurs ménages de respirer un temps.

Mais là encore, la panne est survenue. Et depuis septembre, plus aucune ligne ne fonctionne.

« Toutes les lignes sont abîmées. Nous sommes totalement abandonnés », déplore un habitant.

Au-delà de la SNEL, les habitants pointent aussi la passivité des autorités municipales. Ni le bourgmestre de Bandalungwa, ni les élus provinciaux, ni les services communaux n’auraient effectué la moindre descente de terrain pour constater la situation.

« Ces gens sont censés être proches de la population, connaître les réalités de leur commune. Mais depuis deux mois, personne n’est venu voir ce que nous vivons », s’indigne un riverain.

L’absence prolongée d’électricité a aussi favorisé une montée de l’insécurité.
Les « kulunas » et autres délinquants profitent du noir pour multiplier les vols, agressions et cambriolages. Les habitants redoutent la tombée de la nuit et demandent au gouvernement de réagir avant qu’un drame ne survienne.

Les habitants du quartier Lubudi lancent un SOS pressant à la SNEL et aux autorités provinciales de Kinshasa.
Ils réclament la réhabilitation urgente des lignes électriques et l’extension du système de courant prépayé, qu’ils espèrent plus fiable et transparent.

« Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons juste la lumière. Deux mois dans le noir, c’est trop », conclut un résident.

Dorcas Mwavita

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