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Fatshi à Ndjamena pour le 62ème anniversaire du Tchad

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a prid part, ce jeudi 11 août 2022, aux manifestations marquant le 62me anniversaire de la République du Tchad. Sa présence est justifiée par sa double qualité de Chef de l’Etat congolais et de président en exercice de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale).
Arrivé le mercredi 10 août 2022 à Ndjamena, en début de soirée, il a été accueilli à l’aéroport par son homologue tchadien Mahamat Idriss Déby.
Selon Christian Bushiri, conseiller à la présidence de la République, la participation de Félix Antoine Tshisekedi aux festivités liées à la 62me fête de l’indépendance du Tchad s’inscrit dans le cadre de bonnes relations bilatérales entre Kinshasa et Ndjamena. Il a également fait état du courant de sympathie qui s’est établi entre le Chef de l’Etat congolais, alors président en exercice de l’UA (Union Africaine), et son homologue du Tchad, le général Mahamat Déby, pour avoir été une des premières personnalités politiques africaines et internationales à avoir soutenu son régime, lors qu’il avait succédé à son père, Idriss Déby, mort au front lors d’affrontements entre son armée et des rebelles.
C’est le lieu de rappeler que la RDC et le Tchad ont tissé de solides liens d’amitié et de fraternité depuis les années’70, lorsque feu le Maréchal Mobutu Sese Seko avait découvert, en François Tombalbaye, un allié sûr de l’ex-Zaïre dans sa politique hégémoniste en Afrique Centrale, marquée par la création de l’UEAC (Union des Etats d’Afrique Centrale), alors en concurrence avec l’UDEAC (Union Douanière des Etats d’Afrique Centrale), dont certains Chefs d’Etat (Ngouabi du
Congo/Brazzaville) étaient en froid avec lui. C’est du reste en signe de cette grande amitié que Tombalbaye avait renoncé, en 1972, à son prénom de François pour adopter celui de Ngarta.
Dans la foulée du recours à l’authenticité, il avait également débaptisé Fort-Lami, la capitale de son pays, en Ndjamena.
A l’époque, des militaires tchadiens venaient régulièrement en formation dans les centres d’instruction de l’ex-Zaïre, notamment CETA (Centre d’Entrainement des Troupes Aéroportées) à côté de l’aéroport de N’Djili pour les parachutistes, Kotakoli pour les commandos, EFATEBL (Ecole de Formation des Troupes Blindées) à Mbanza-Ngungu. Plus d’une fois, des militaires zaïrois avaient été envoyés au Tchad pour contrer des incursions des rebelles tchadiens ayant comme base arrière la Libye. Mobutu avait même dû positionner un ambassadeur militaire à Ndjamena, en la personne du général Amela.
Le Phare
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Bruxelles : » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse, » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.
A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.
Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.
En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.
Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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