Actualité
FADAM : Kinshasa accueille en 2023 la 2e édition du grand Festival Africain des Arts Martiaux
Avant les Jeux de la Francophonie au mois d’août 2023, la ville de Kinshasa sera également à l’honneur d’accueillir, en mai 2023, le plus grand Festival Africain des Arts Martiaux (FADAM), dont le fondateur est le franco-camerounais Me Dominique Martin Saatenang, premier Africain formé au mythique temple des moines de Shaolin, en Chine.
C’est sous le haut patronage du président de la République que cette deuxième édition sera organisée en RDC pendant 5 jours, soit du 27 main au 03 juin.
L’annonce officielle de cet événement a eu lieu ce jeudi 10 novembre au cours d’une conférence de presse co-animée par le fondateur du FADAM et Théo Tshilumba Wa Kabeya conseiller du chef de l’État au collège culture ,arts et question religieuse conseiller au Blazon Hôtel, ex Fleuve Congo hôtel, dans la commune de la Gombe.
A en croire l’organisateur, cette édition réunira plus de 1000 artistes martiaux venus de tous bords à travers la planète, mais également des grands acteurs des arts martiaux, tels que : Jean-Claude Vandamme, Jackie Chan et autres.
Pour l’organisateur, ce festival est subdivisé en 5 axes, notamment : culturel, sportif, éducationnel, économique et social.
Cinq mille athlètes avec 35 disciplines et mille artistes martiaux d’une soixantaine de pays membres sont attendus à la deuxième édition du Fadam pour une durée de cinq jours. Outre la partie sportive, cet événement, placé sous le patronage du président de la République, connaîtra aussi des cérémonies culturelles, des danses, des défilés et expositions. Le Fadam s’avérera un forum d’investisseurs internationaux et un espace d’éducation, d’autant plus que les organisateurs ont prévu l’octroi des bourses d’études en Chine et la mise sur pied d’une académie des arts martiaux dans l’optique de l’encadrement des talents.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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