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Exclusif : voici le rapport d’autopsie sur la mort du général Delphin Kahimbi !

C’est depuis le mardi 1er septembre 2020 que la commission d’enquête sur la mort mystérieuse du patron des renseignements militaires, le général Delphin Kahimbi, a transmis ses conclusions au chef d’ État-major Célestin Mbala lors d’une cérémonie à l’État-major des FARDC, dans la commune de Ngaliema. Des sources dignes de foi ont confié à CONGOPROFOND.NET les grandes lignes des informations précises contenues dans ce rapport qui pourrait être rendu public dans les prochains jours.
Contrairement aux allégations de son épouse, Mme Brenda Nkoy Okale, l’ancien Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, Le général Delphin Kahimbi, ne serait pas décédé d’une crise cardiaque.
En effet, le rapport d’autopsie réalisée à la requête de la Justice militaire avait conclu à une mort par pendaison, ainsi que l’avait annoncé le Chef de l’Etat dans sa communication aux membres du gouvernement, lors du Conseil des ministres du 06 mars 2020.
Cette autopsie, faut-il le rappeler, avait été conduite tant par les experts congolais que les experts de la MONUSCO.
Dans ce rapport, indique-t-on, la mort du général Kahimbi serait dû à une compression des veines jugulaires, empêchant la circulation du sang depuis la tête vers le cœur, provoquant ainsi une anoxie cérébrale. Cette thèse aurait été confortée par la présence d’un sillon (marques) de pendaison autour du cou de la victime, qui renvoi à l’usage d’une corde.
Si l’autopsie médico-légale a pour objectif principal de déterminer la cause médicale du décès, souligne-t-on, elle doit également rechercher d’éventuels indices susceptibles d’évoquer l’intervention d’un tiers. Et dans le cas d’une pendaison, l’une des difficultés pour le médecin légiste consiste en la distinction entre une pendaison suicidaire (suicide) et une pendaison criminelle (homicide). Dans le cas du Général Kahimbi, les experts n’ont pas pu établir s’il s’agissait d’un suicide ou d’un homicide. Cette tache a été rendue quasi impossible par le fait, entre autres, de la pollution de la scène du crime. En d’autre terme, une force extérieure aurait, sans nul doute, exercé une pression sur cet officier supérieur des FARDC provoquant ainsi l’irréparable.
Rappelons-le, dans un communiqué de presse du 06 août 2020, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) s’est dite inquiète de l’insécurité grandissante dans la famille du général Delphin Kahimbi.
Selon le même communiqué, des proches du général Kahimbi seraient détenus et certains subiraient des menaces. Dans le lot, il y a : le neveu Olivier Makita, âgé de 23 ans, qui a été arrêté le 23 juin 2020 et mis en détention à l’ANR et le pasteur Jérémie Kumuinuana, âgé de 38 ans, arrêté le 03 juillet 2020.
Notons que Delphin Kahimbi a été retrouvé mort à son domicile, vendredi 28 février 2020.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Kasumbalesa : La décision du chef Kombo contre la communauté Kasaïenne levée, pari gagné pour le député national Anaclet Kabeya

Le chef du groupement de Kombo, secteur de Balamba, territoire de Sakania, vient de mettre un terme aux décisions prises contre la communauté kasaienne vivant dans sa juridiction. Celle-ci interdisait l’enterrement des Kasaïens au cimetière de Kasumbalesa village et la consommation de l’eau de Balamba.
La levée de toutes ces mesures est intervenue ce lundi 27 novembre 2023 grâce à l’implication personnelle du député national Anaclet Kabeya, sous l’accompagnement du représentant du chef de l’État dans le Grand Katanga, Michel KABWE MWAMBA.
C’est la cour royale du chef de groupement Kombo qui a servi de cadre à cet échange a bâton rompu, entre le chef Kombo et la délégation conduite par l’honorable Anaclet Kabeya.
Au nom de la population, toutes les communautés confondues, Anaclet Kabeya a demandé pardon au chef Kombo pour les échauffourées à la base de ces décisions occasionnant plusieurs dégâts matériels importants.
” Nous venons, au nom de la population solliciter le pardon du chef Kombo, révoltée par le comportement incivique des certains compatriotes. Nous lui remercions pour la levée de toutes les mesures prises à l’endroit d’une communauté. J’invite la population au respect des autorités coutumières. Faisons la politique dans la tolérance, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a besoin de la paix et de la cohésion nationale”, a-t-il martelé.
Dans la nouvelle décision portant la prise des mesures, le chef de groupement de Kombo exhorte la communauté kasaienne au respect du pouvoir coutumier, en insistant sur les conséquences de toutes ces mesures envers les récalcitrants.
Dépêché aussi sur place, le général FARDC EDDY YRUNG KAPEND insiste sur le renforcement de sécurité, tout en condamnant les mesures prises par le chef de groupement Kombo, promet de mettre la main sur toute personne qui marchera à l’encontre des lois de la République.
Joseph MALABA/CONGOPROFOND.NET
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