Société
Évasion à la Prison centrale de Matadi : 4 policiers tués par 2 hommes armés, 189 détenus dans la nature !
L’évasion de 189 prisonniers de la prison centrale de Matadi, Camp Molayi, a été signalée vendredi 19 novembre dernier. Occasion pour la directrice adjointe du centre pénitentiaire et de rééducation de renseigner que sur les 734 détenus et prisonniers que regorge la prison centrale de Matadi, seuls 545 pensionnaires sont restés et, 189 sont introuvables.
« Deux hommes armés ont réussi à désarmer et neutraliser les quatre policiers se trouvant à l’entrée et à l’intérieur de la prison » ,dévoile la directrice adjointe de la prison centrale de Matadi.
Puis d’ajouter : « Après avoir récupéré les armes des policiers commis à la garde, les assaillants qui ont pris d’assaut la prison, ont ouvert la porte ».
Depuis l’évasion, le commissaire divisionnaire provincial de la police nationale congolaise Kongo Central a lancé des patrouilles diurnes et nocturnes dans le but de traquer les fugitifs.
Quatre jours après l’évasion, c’est-à-dire ce lundi 22 novembre, six évadés ont été arrêtés et retournés à la prison centrale.
Signalons en substance que pendant qu’une réunion du conseil de sécurité se tenait au siège du gouvernement provincial, dimanche 21 novembre, six autres personnes se sont évadées du cachot du parquet général de Matadi.
Si, de 189 détenus évadés, seulement six ont été arrêtés, simple calcul fait, prouve à suffisance que 183 prisonniers sont encore en cavale et, représentent un danger permanent pour la population déjà en proie à l’insécurité.
Justin-Robben DIASILUA/CONGOPROFOND.NET
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Société
Bandal : Sous l’œil impuissant des passants, une journaliste de CONGOPROFOND.NET agressée en pleine journée par des « Kulunas »!
Ce premier dimanche de novembre, à 13 heures, Emmy-Dorcas Mwavita, journaliste à CONGOPROFOND.NET, en son chemin de retour habituel de son église d’attache, sise à Bandalungwa quartier Synkin-Makelele, tout juste au coin de l’avenue Mbavu, sur la route principale menant à l’arrêt Tshibangu, a échappé de justesse au pire.
En effet, la jeune fille a subitement senti une force, sur son dos, la pousser vers l’avant, puis tomba à terre avec fracas. Alors qu’elle cherchait à savoir ce qui lui arrivait, l’un des assaillants s’est précipité sur son sac à main pour le ravir de force. Tentant de résister pour garder son bien, c’est l’autre bandit, tenant une machette, n’a pas hésité de la frapper à la main afin qu’elle lâche prise.
Une scène incroyable en pleine journée mais qui a laissé les habitants du quartier indifférent, malgré le cri d’alarme lancé par la victime. Personne n’a levé le moindre doigt pour secourir l’infortunée journaliste. Ne supportant pas la douleur du coup de la machette sur sa main, Dorcas Mwavita a finalement abandonné son sac à main que ces Kulunas ont emporté. Dedans se trouvaient plusieurs bien de valeurs, notamment son téléphone iPhone, une somme d’argent, un power Bank, les clés du bureau, des agendas et différentes pièces d’identité.
Ayant déposé une plainte contre inconnu dans un commissariat situé non loin de la scène d’agression, la journaliste espère que des enquêtes sérieuses seront menées afin de mettre la main sur ces hors-la-loi et pouvoir récupérer ses affaires volées.
Notons que Kinshasa devient de plus en plus dangereuse avec cette nouvelle forme d’insécurité caractérisée par des opérations en pleine journée.
Tchèques Bukasa
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