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EPST : Noël et Bonana sans prime de gratuité pour les enseignants du primaire !

Les enseignants des écoles primaires du secteur public viennent de passer les festivités de nouvel an, sans leur prime de la gratuité prévue par le Gouvernement pour le mois de décembre 2021.
Lors des négociations avec le banc syndical des enseignants à Mbuela Lodge à Kisantu, du 27 octobre au 19 novembre 2021, le Gouvernement avait rassuré d’avoir disponibilisé un montant de plus de neuf milliards de francs congolais, alloué à la prime de la gratuité pour les enseignants du primaire.
Aussi, les listings de paie du mois de décembre 2021 déposés dans les écoles, ont fait voir le montant global de chaque école, en raison de trente mille francs congolais par agent.
Néanmoins, nous sommes au mois de janvier, la prime n’est pas encore payée.
Un responsable d’école qui s’est confié à CONGOPROFOND.NET, affirme avoir touché à la banque, les frais de fonctionnement seulement, sans cette prime.
Un autre directeur qui a requis l’anonymat, nous a relaté le malaise qui s’est installé dans son école avec les enseignants.
Ces derniers l’accusent des manoeuvres dilatoires pour détourner leur prime, alors qu’il est innocent.
Dans les réseaux sociaux, plusieurs enseignants s’acharnent contre le Gouvernement et promettent de rester à la maison jusqu’au payement de cette prime.
Rappelons que l’année scolaire en cours a démarré le 04 octobre 2021 sur fonds de grève des enseignants du secteur public.
Cela a poussé le Gouvernement à convoquer des négociations avec les enseignants, au cours desquelles certaines concessions avaient été faites entre les deux parties en conflit.
L’opinion constate déjà avec regret que certains engagements pris, par le Gouvernement, ne sont pas encore concrétisés.
A l’allure où vont les choses, il y a risque d’un retour à la case-départ.
Jules KISEMA/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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