À la Une
EPST : le Gouverneur G.Ngobila fixe les frais de scolarité pour l’année scolaire 2021-2022
Le débat sur le champ d’application de la gratuité de l’enseignement, en République Démocratique du Congo, était clos depuis le début de ce mois de novembre 2021.
A travers une note circulaire, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a fixé l’opinion sur le fait que seules les six classes de l’école primaire du secteur public sont concernées par la gratuité.
Le Ministre a laissé le soin, par la même occasion, aux Gouverneurs de provinces de fixer les frais d’appui au fonctionnement des écoles non concernées par la gratuité et ce, conformément à la Loi-cadre de l’Enseignement national.
En ce qui concerne la ville de Kinshasa, le Gouverneur G.Ngobila Mbaka vient de se prononcer sur cette matière.
A travers un arrêté référencé n°SC/373/CABMIN/GVK/GNM/F.W/2021 du 09 novembre 2021, portant fixation des frais scolaires dans les écoles maternelles et secondaires du secteur public de la ville de Kinshasa, le Gouverneur a décidé ce qui suit : < Le seuil maximal des frais d'appui au fonctionnement des écoles maternelles et secondaires du secteur public et aux besoins des enseignants est fixé à 300.000 fc pour les cycles ci-après : Enseignement maternel, Cycle terminal de l'éducation de base, Enseignement normal, Enseignement secondaire, Technique sociale, commerciale et assimilés, Enseignement secondaire agricole, industriel, Arts et Métiers et assimilés >.
C’est ainsi est libellé l’article premier dudit arrêté.
Par contre, une possibilité est accordée aux écoles dites de référence, d’aller au-delà.
A ce sujet, il est précisé dans le deuxième article que : < Pour l'école dont le budget de sa gestion dépasse le seuil maximal prévu à l'article premier du présent arrêté et peut atteindre 600.000 fc ou l'équivalent en francs congolais de 300$, le Conseil de gestion sollicite une dérogation expresse de l'autorité urbaine à travers le ministère provincial en charge de l'éducation >.
Cependant, en ce qui concerne l’utilisation de ces frais, l’arrêté précise qu’une note circulaire du Ministre provincial chargé de l’éducation fixera une clé de répartition, d’autant plus qu’ils serviront au fonctionnement de l’école et aux besoins des enseignants.
Néanmoins, plusieurs congolais, parents d’élèves et enseignants, interrogés à ce sujet par la rédaction du Congoprofond.net, s’étonnent et regrettent de voir les autorités revenir sur cette pratique qui n’est autre que la prise en charge des enseignants par les parents, en dépit du changement d’appellation.
Nombreux sont ceux qui ne l’ont pas appuyée, car 27 ans durant, disent-ils, la prise en charge des enseignants par les parents n’a pas contribué à la qualité de l’enseignement.
Jules KISEMA/Congoprofond.net
À la Une
RDC : Felix Tshisekedi convoque la 13e Conférence des gouverneurs du 9 au 13 décembre prochains à Kikwit
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a signé une ordonnance convoquant la prochaine Conférence des gouverneurs des provinces. Selon le communiqué lu ce mardi 11 novembre, à la télévision nationale, ces assises se tiendront à Kikwit, chef-lieu du Kwilu, du 9 au 13 décembre 2025. Cette initiative vise à renforcer le suivi de la mise en œuvre des politiques publiques et à consolider la gouvernance territoriale.
Durant ces travaux, les gouverneurs, vice-gouverneurs et membres du gouvernement central examineront plusieurs enjeux essentiels. Il s’agira notamment de la décentralisation, de la sécurité, de la mobilisation des recettes ainsi que de la relance économique dans les provinces.
Le thème choisi pour cette édition mettra l’accent sur la cohésion nationale et la synergie entre les institutions nationales et provinciales. L’objectif est de promouvoir un développement équilibré du pays à partir des réalités locales.
La Conférence des gouverneurs, prévue par la Constitution, demeure un cadre d’échange entre le Chef de l’État et les exécutifs provinciaux. Le choix de Kikwit traduit la volonté du président Tshisekedi de rapprocher davantage l’action gouvernementale des provinces et de renforcer leur implication dans la gestion du développement national.
Rédaction
