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EPST : La Synergie des Syndicats des enseignants met en garde le SECOPE !

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La Synergie des Syndicats des enseignants de la République Démocratique du Congo, réunie en Assemblée Générale le samedi 14 mai 2022 à Kinshasa, pour évaluer les promesses du Gouvernement aux enseignants, a lancé une mise en garde à l’endroit du Service de la Paie et du Contrôle des enseignants (SECOPE).

Au cours de la déclaration finale de cette réunion, lue devant la presse, le Secrétaire Général du Synecat, Jean-Bosco Puna, s’est exprimé en ces termes :  » La Synergie met en garde le SECOPE et l’invite à assurer ses prérogatives, conformément à ses missions initiales « .

Par contre, rien n’a été précisé comme grief à l’endroit de ce Service, lors de cette déclaration.

Dans la recherche des informations, la rédaction du CONGOPROFOND.NET est entrée en contact avec des écoles et a constaté que la grande majorité des enseignants mécanisés par le SECOPE, au mois de janvier, n’a pas été payée en avril, comme annoncé par le ministre de l’EPST.

Pour les enseignants affiliés à ces Syndicats, le Gouvernement n’a pas réalisé les promesses faites à Mbuela Lodge à Kisantu, au début du mois de novembre 2021, lors des négociations entre banc syndical des enseignants et le banc gouvernemental.

C’est pourquoi, ajoute Jean-Bosco Puna, :  » Les enseignants demandent au Gouvernement, avant d’envisager la rentrée scolaire prochaine, de suspendre la retraite cavalière, de payer le troisième palier à tous les enseignants de l’EPST et de payer les vrais enseignants N.U « .

Néanmoins, précise-t-il :  » Les enseignants décident de poursuivre les enseignements dans toutes les écoles primaires et secondaires, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et attendre la clôture de l’année scolaire 2021-2022, pour des actions bien planifiées à leur profit « .

Rappelons que l’année scolaire en cours a démarré le 04 octobre 2021 sur fonds de grève, au niveau des écoles publiques.

Les enseignants revendiquent l’amélioration de leurs conditions sociales. Les points saillants de ces revendications sont la régularisation de la situation des enseignants dits N.U et le paiement des deuxième et troisième paliers de salaires.

Selon les autorités, 70.023 enseignants Nouvelles Unités viennent d’être payées en avril dernier.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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