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EPST : La Cour des Comptes et l’IGF rendront publics les résultats du contrôle de gestion de la DINACOPE et de l’IGE

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Les résultats de la mission de contrôle mixte, Cours des Comptes et Inspection Générale de la République Démocratique du Congo, à la Direction Nationale de Contrôle et de Préparation de la paie, la Maitrise des effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements scolaires (DINACOPE, ex. SECOPE), ainsi qu’à l’Inspection Générale de l’EPST, seront rendus publics à l’issue du contrôle.

Cette information a été livrée par l’Inspecteur Général des Finances-Chef de Service, Jules Alingete, le mercredi 21 février dernier, au cours d’une émission à travers Radio Okapi.

En effet, l’initiateur de la patrouille financière en RDC répondait à la question d’un auditeur qui a exprimé son inquiétude sur le fait que le contrôle de l’IGF à la DINACOPE soit suspendu, tout en regrettant de l’humiliation subie par les trois Inspecteurs commis à cette mission.

Quelle suite à donner à ce contrôle, a voulu savoir cet auditeur.

En réponse, Jules Alingete rassure que le contrôle n’est pas suspendu, il est toujours en cours.

Les inspecteurs des Finances, souligne-t-il, sont actuellement à la disposition de la Cour des Comptes pour une mission mixte et les résultats du contrôle seront rendus publics à la fin de leurs enquêtes.

Cependant, soulignons que l’attitude de l’ancien Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Muaba Kazadi, qui s’est donné en spectacle au moment où l’IGF avait commencé ce travail, en multipliant des vidéos devenues virales à travers les réseaux sociaux, a attiré l’attention de l’opinion nationale qui cherche à connaître la vérité sur cette affaire.

À titre d’information, le Trésor Public alloue chaque mois à la DINACOPE, 700 mille dollars de frais de fonctionnement.

Rappelons que sur demande de la Présidence de la République et compte tenu de l’ampleur de la situation, une équipe mixte composée d’Inspecteurs des Finances et de Magistrats, ainsi que d’Auditeurs de la Cour des Comptes, a été désignée pour contrôler la gestion de la DINACOPE et l’affectation faite par l’Inspection Générale de l’EPST des frais de participation à l’Examen d’Etat éditions 2022 et 2023.

Bref, l’opinion reste dans l’attente de ce rapport, tout en estimant qu’il apportera de la lumière sur ces affaires qui ne font que défrayer la chronique.

Mbisi Mboti/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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