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Élections 2023: Conférence de presse avortée de Moise Katumbi Chapwe « Une alerte grave pour la démocratie »

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Prévue pour être l’événement médiatique de la semaine, la journée tourne rapidement au chaos.

Dès les premières heures, l’équipe d’Ensemble pour la République se montre organisée et déterminée à offrir les meilleures conditions de travail à la presse. Tout est minutieusement préparé pour impressionner les journalistes locaux triés sur le volet ainsi que la presse internationale.

Cependant, à 15h30, le couperet tombe : la conférence est annulée. Les responsables de Show Buzz, lieu choisi pour l’événement, ont finalement refusé l’accès à la salle louée, payée et même revue à la hausse en dernière minute mais payée tout de même par l’équipe d’Ensemble.

Dans ce contexte tendu, l’orateur hors pair, le porte-parole Hervé Diakese, prend la parole avec calme et assurance. Il souligne le caractère grave de cette alerte et met en garde contre les actions menées dans l’indifférence totale et dans un climat crispé.

Il décrit des intrigues politiques derrière cette annulation et des enjeux électoraux qui entourent la campagne de Moise Katumbi Chapwe. Les obstacles rencontrés sont inqualifiables pour lui. Le campement de l’avion de campagne en Afrique du Sud en dépit des autorisations, ainsi que l’exclusivité des panneaux publicitaires de la capitale réservés à l’union sacrée.

Emotionnellement intense, il énonce les hauts et les bas de cette conférence de presse avortée, tandis que les États-Unis promettent de sanctionner tous ceux qui entraveront le bon fonctionnement de la campagne.

De manière ingénieuse, il étale les coulisses de cette campagne et l’ampleur des enjeux qui se jouent à chaque seconde. Il a mis en garde contre les entraves à la démocratie qui semblent se manifester tout en exposant les obstacles et les frustrations auxquels l’équipe a dû faire face.

La détermination de Hervé Diakese à faire entendre la voix de Moise Katumbi et à alerter sur les menaces pesant sur la démocratie. Olivier Kamitatu de son côté, en homme expérimenté des joutes politiques à assurer que rien ne fera reculer le peuple congolais dans ce combat pour une alternance au sommet de l’état

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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