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Conférence de presse avortée de Katumbi à Show Buzz: Une alerte grave pour la démocratie !

Prévue pour être l’événement médiatique de la semaine, la journée tourne rapidement au chaos.
Dès les premières heures, l’équipe d’Ensemble pour la République se montre organisée et déterminée à offrir les meilleures conditions de travail à la presse. Tout est minutieusement préparé pour impressionner les journalistes locaux triés sur le volet ainsi que la presse internationale.
Cependant, à 15h30, le couperet tombe : la conférence est annulée. Les responsables de Show Buzz, lieu choisi pour l’événement, ont finalement refusé l’accès à la salle louée, payée et même revue à la hausse en dernière minute mais payée tout de même par l’équipe de « Ensemble pour la République ».
Dans ce contexte tendu, l’orateur hors pair, le porte-parole Hervé Diakiese, prend la parole avec calme et assurance. Il souligne le caractère grave de cette alerte et met en garde contre les actions menées dans l’indifférence totale et dans un climat crispé.
Il décrit des intrigues politiques derrière cette annulation et des enjeux électoraux qui entourent la campagne de Moise Katumbi Chapwe. Les obstacles rencontrés sont inqualifiables pour lui. Le campement de l’avion de campagne en Afrique du Sud en dépit des autorisations, ainsi que l’exclusivité des panneaux publicitaires de la capitale réservés à l’Union Sacrée.
Emotionnellement intense, il énonce les hauts et les bas de cette conférence de presse avortée, tandis que les États-Unis promettent de sanctionner tous ceux qui entraveront le bon fonctionnement de la campagne.
De manière ingénieuse, il étale les coulisses de cette campagne et l’ampleur des enjeux qui se jouent à chaque seconde. Il a mis en garde contre les entraves à la démocratie qui semblent se manifester tout en exposant les obstacles et les frustrations auxquels l’équipe a dû faire face.
La détermination de Hervé Diakese à faire entendre la voix de Moise Katumbi et à alerter sur les menaces pesant sur la démocratie. Olivier Kamitatu de son côté, en homme expérimenté des joutes politiques, a assuré que rien ne fera reculer le peuple congolais dans ce combat pour une alternance au sommet de l’État.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain/CONGOPROFOND.NET
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Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.
Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.
Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.
« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.
A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.
Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.
Fin de cavale à Mont-Ngafula
Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.
C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.
Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.
Des complicités au sommet ?
Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.
La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET