Education
EDU-NC/Kasaï 1 : La Provd Virginie Alembe vulgarise les instructions devant les gestionnaires et chefs d’établissements scolaires à Tshikapa
La Directrice provinciale de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté (EDU-NC/Kasaï 1), Madame Virginie Alembe Mbilinga, a présidé une réunion d’importance capitale à l’intention des chefs d’établissements scolaires et des gestionnaires d’écoles, ce jeudi à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.
L’objectif principal de cette rencontre était la vulgarisation des instructions officielles relatives à l’organisation des épreuves nationales et au bon fonctionnement des établissements scolaires, à l’approche de la fin de l’année académique.
« C’était une réunion de grande importance, organisée à l’intention de tous les chefs de sous-divisions de la ville de Tshikapa, les gestionnaires des écoles conventionnées ainsi que les chefs d’établissements. Environ 600 participants ont rempli la salle », a déclaré Mme Alembe.
Elle a précisé avoir apporté des éclaircissements sur plusieurs zones d’ombre, notamment :
- Les dates clés des évaluations certificatives pour tous les cycles ;
- L’élaboration des rapports et palmarès de fin d’année ;
- Le bulletin de signalement ;
- La revue annuelle de performance.
Elle a aussi rappelé les dispositions de l’arrêté du Gouverneur fixant les frais scolaires et les frais de participation aux épreuves certificatives, insistant particulièrement sur la gratuité de l’Examen National de Fin d’Études Primaires (ENAFEP).
Projet PAAF : vers la généralisation
Concernant le Projet d’Apprentissage et d’Autonomisation des Filles (PAAF), la Provd a annoncé le lancement de la phase de généralisation dans toutes les quinze (15) sous-divisions provinciales relevant de sa juridiction. Elle a invité tous les chefs d’établissements à préparer les documents officiels exigés, en vue d’une exécution efficace du projet.
Frais exigés pour les épreuves nationales
- TENASOSP : 35 000 FC
- Hors-session : 70 000 FC
- Session ordinaire : 65 000 FC
Faustin Nkumbi/CongoProfond.net
Education
RD Congo : Le CEPEF plaide pour un nouveau souffle de la protection de l’enfant à l’occasion de l’anniversaire de la Convention internationale
La Convention relative aux droits de l’enfant, pilier fondamental de la protection de l’enfance, demeure plus que jamais au cœur des préoccupations du Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF).
Organisation nationale établie à Kinshasa, le CEPEF a été fondé par des chercheurs universitaires et des professionnels du travail social engagés dans l’amélioration des systèmes de protection sociale en RDC. Sa mission : renforcer les compétences des acteurs œuvrant directement à la promotion et à la défense des droits de l’enfant.
Selon Zagor Mukoko-Sanda, Président du CEPEF, la démarche de l’organisation repose sur une analyse scientifique et rigoureuse : étude des causes profondes des vulnérabilités de l’enfant, identification des réponses existantes, observation des pratiques professionnelles, partage d’expériences et formulation de nouvelles politiques publiques adaptées au contexte congolais.
Un colloque dédié au bilan et aux perspectives
À l’occasion de l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, le CEPEF a organisé un colloque réunissant universitaires, acteurs sociaux, décideurs publics et représentants d’organisations partenaires.
Objectif : faire le point sur l’application de cette norme internationale en RDC et analyser son influence sur l’évolution des savoirs et pratiques du travail social.
Les travaux se sont tenus dans un contexte congolais marqué par des crises récurrentes dans plusieurs régions du pays. Le colloque a exploré à la fois les avancées obtenues depuis la ratification de la Convention et les faiblesses encore persistantes dans sa mise en œuvre intégrale.
Cette approche critique vise à définir une vision de la protection de l’enfant fondée sur la coresponsabilité : famille, communauté, institutions et État.
Mettre en lumière l’engagement des femmes
Fait marquant, les organisateurs ont fait le choix de donner une large place à la participation des femmes.
Une manière d’incarner l’adage bien connu : « Éduquer une femme, c’est éduquer une nation », et de reconnaître le rôle déterminant que jouent les femmes dans les dynamiques de protection, d’éducation et de cohésion sociale.
Vers la création d’un Observatoire national de la protection de l’enfant
Parmi les perspectives majeures, le CEPEF ambitionne la mise en place d’un Observatoire pour la protection de l’enfant en RDC, un outil essentiel pour produire des données fiables, orienter les politiques publiques et suivre l’évolution des pratiques.
Le colloque a également permis de présenter les grandes lignes des interventions prioritaires répondant aux défis rencontrés par les communautés, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à concrétiser les principes consacrés tant par la Convention internationale que par la Loi congolaise portant protection de l’enfant.
Trois axes stratégiques retenus
Les participants ont dégagé trois axes majeurs pour renforcer le système national de protection de l’enfance :
1. La prévention de la délinquance juvénile et du phénomène des enfants et jeunes en situation de rue ;
2. La protection et la prise en charge holistique des enfants et jeunes vivant dans la rue ;
3. Les mécanismes d’insertion et de réinsertion sociale durable.
Selon Zagor Mukoko-Sanda, ces axes constituent une réponse adaptée aux défis du moment et un cadre flexible, capable d’évoluer en fonction des réalités du terrain et des besoins des enfants.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
