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Actualité

Écoles fictives : la Cenco indignée !

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Plusieurs écoles de l’enseignement primaire, secondaire et technique ont été déclarées “fictives” puisque fonctionnant avec de faux arrêtés et désactivées de la liste de paie du personnel en RDC. Parmi ces écoles, celles qui existent avant la naissance du ministre de l’EPST et de l’Inspecteur général des finances !

Le réseau catholique souffre à lui seul de voir 600 de ses écoles sur la liste noire. Pour la Cenco (Conférence Épiscopale du Congo), plus de 6000 enseignants sont affectés par cette situation.

Dans une déclaration de presse prise le mercredi 14 avril, la Cenco semble surprise que des écoles fonctionnant depuis la deuxième République ou depuis l’époque coloniale soient citées comme fictives (ayant de faux arrêtés).

A titre illustratif, abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, cite les écoles primaires Kabisoko et Kitamulikwa, situées dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, “qui sont issues de la scission de l’école primaire Lulenga”. Selon le secrétaire général de la Cenco, cette ecole-mère existe depuis l’époque coloniale et les deux écoles ont reçu leurs faux arrêtés en 1993.

Il également cité, entre autres, l’école primaire Siamina Kikaku, en territoire de Kasongo-Lunda (province du Kwango), créée avant l’indépendance du pays, et qui a reçu son arrêté mis en cause en 2005.

Abbé Nshole défend “qu’il ne s’agit pas d’écoles fictives”. Pour lui, ces écoles (les 6000 écoles conventionnées catholiques déclarées fictives) “fonctionnent normalement en se faisant contrôler par des inspecteurs et par les services de Secope chaque année depuis leur création et présentent des élèves aux examens de fin de cycle”.

Confrontée à cette situation, la Cenco appelle les autorités à surseoir la décision de désactivation des listes de paie des écoles qui remplissent les critères requis de viabilité “afin de garantir le droit à l’éducation des élèves et le salaire des enseignants qui y travaillent”.

Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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