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Société

DRC Mining Week : La SONAS, vigie stratégique du secteur minier congolais

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Au cœur de la DRC Mining Week, la Société Nationale d’Assurances (SONAS) s’est affirmée comme un acteur incontournable de l’écosystème minier congolais. Par sa présence remarquée durant les trois jours d’exposition à Lubumbashi, elle a démontré que l’assurance est bien plus qu’une formalité légale : c’est un véritable moteur de résilience et de développement.

Dans son stand, la SONAS a accueilli un large public de professionnels et d’opérateurs économiques, venus s’informer sur les solutions qu’elle propose pour accompagner les entreprises, notamment minières, dans la maîtrise des risques.

« Nous avons profité de cette tribune pour rappeler que l’assurance est un levier de croissance. Les primes collectées sont réinjectées dans l’économie nationale », a expliqué Michel Mukengere, chef de l’agence régionale Sud à Sakanya. Il se félicite de l’intérêt croissant porté aux services de la SONAS, en particulier par les sociétés minières : « Elles sont toutes assurées chez nous. Malgré la concurrence, notre expertise locale reste notre principal atout. »

Au-delà du discours, la SONAS a mis en avant des services concrets : couverture des risques majeurs, sécurité financière, accompagnement sur mesure… autant d’arguments qui renforcent la confiance des entreprises dans un environnement économique souvent instable.

En participant activement à la DRC Mining Week, la SONAS a envoyé un message clair : l’assurance est un partenaire stratégique dans le développement durable de la RDC.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net

Société

Bandalungwa : 2 mois dans le noir, la SNEL et les autorités locales accusées d’abandon

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Voilà maintenant deux mois que le quartier Lubudi, dans la commune de Bandalungwa, vit plongé dans une obscurité totale. Depuis le 5 septembre 2025, le courant électrique n’a plus refait surface dans les foyers, laissant la population dans un désarroi profond.

Ce qui choque davantage, selon les habitants, c’est le silence assourdissant de la Société nationale d’électricité (SNEL).

« Aucune communication, aucune descente, aucun technicien sur le terrain. Rien ! », déplorent les résidents.

Pourtant, Bandalungwa n’est pas un quartier périphérique ou enclavé. Située non loin du centre-ville de Kinshasa, cette commune fait partie des plus connues et des plus actives de la capitale.
Chaque soir, dès 18h, le quartier Lubudi est plongé dans un noir complet, une situation que les habitants qualifient de « villageoise », tant elle paraît inconcevable au cœur de Kinshasa.

Historiquement, la zone était alimentée par la ligne dite des “5 chantiers”, héritée du précédent régime. Si cette ligne offrait jadis un courant relativement stable, le temps et le manque d’entretien ont fini par la rendre quasi inutilisable.
La population s’était alors rabattue sur une autre source d’alimentation : la ligne de « camp militaires », du côté séparant Bandal de la zone Jamaïque. Cette solution parallèle, bien que fragile, avait permis à plusieurs ménages de respirer un temps.

Mais là encore, la panne est survenue. Et depuis septembre, plus aucune ligne ne fonctionne.

« Toutes les lignes sont abîmées. Nous sommes totalement abandonnés », déplore un habitant.

Au-delà de la SNEL, les habitants pointent aussi la passivité des autorités municipales. Ni le bourgmestre de Bandalungwa, ni les élus provinciaux, ni les services communaux n’auraient effectué la moindre descente de terrain pour constater la situation.

« Ces gens sont censés être proches de la population, connaître les réalités de leur commune. Mais depuis deux mois, personne n’est venu voir ce que nous vivons », s’indigne un riverain.

L’absence prolongée d’électricité a aussi favorisé une montée de l’insécurité.
Les « kulunas » et autres délinquants profitent du noir pour multiplier les vols, agressions et cambriolages. Les habitants redoutent la tombée de la nuit et demandent au gouvernement de réagir avant qu’un drame ne survienne.

Les habitants du quartier Lubudi lancent un SOS pressant à la SNEL et aux autorités provinciales de Kinshasa.
Ils réclament la réhabilitation urgente des lignes électriques et l’extension du système de courant prépayé, qu’ils espèrent plus fiable et transparent.

« Nous ne demandons pas la lune. Nous voulons juste la lumière. Deux mois dans le noir, c’est trop », conclut un résident.

Dorcas Mwavita

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