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Dossier « Zando » : Les conclusions de l’IGF sont erronées, Ngobila veut distraire l’opinion alors que l’affaire est déjà sur la table de l’OHADA ! ( Safricom SARL)

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Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 20 janvier 2022, la société Safricom indique avoir lu avec étonnement, depuis ce mercredi 19 janvier, un article publié dans certains médias et presqu’aujourd’hui viral dans les réseaux sociaux sur le dossier « Zando ». Dans cet article qui se fonde sur le rapport fait par l’Inspection Générale des Finances( IGF), il est fait état de plus de 23.000.000 USD que Safricom doit à l’hôtel de ville. Pour Safricom, le commanditaire qui n’est pas à chercher loin du dossier a un seul but : distraire l’opinion sur le vrai problème du Marché central de Kinshasa.

A cet effet, la société Safricom tient à éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale que :

1. Après le travail provisoire de l’Inspection Générale des Finances, les inspecteurs généraux ayant le dossier ont écrit le 11/01/2022 à Safricom l’informant par son avocat de leur feuille d’observations et l’invitant à envoyer ses réponses dans les 72 heures à dater de la réception de la correspondance en vue d’une séance de travail entre les deux parties, la lettre a été réceptionnée par le cabinet d’avocat de Safricom le même 11 janvier 2022. Curieusement sans attendre l’expiration du délai de 3 jours, ces inspecteurs ont rédigé les conclusions de l’enquête justement au moment où l’avocat de Safricom terminait la lettre en réponse à celle précitée reçue le 11 janvier 2022;

2. Safricom a été en justice contre l’hôtel de ville de Kinshasa et a gagné le procès, même quand celui-ci est allé en appel;

3. Safricom n’ayant pas recouvert ses droits à l’issue de ces procès, est aujourd’hui au niveau de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires, Ohada en sigle

4. Safricom détient plusieurs pièces, incluant des témoignages des personnes clés qui étaient en charge du dossier du Marché central de Kinshasa au sein de l’hôtel de ville de Kinshasa, l’ensemble de ses pièces démontre que conclusions de l’IGF sont erronées et que c’est plutôt la ville de Kinshasa qui est redevable envers Safricom Sarl.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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