Diplomatie
Diplomatie : l’Arabie Saoudite ouvre bientôt son ambassade en RDC
C’est à l’issue d’une séance de travail bilatérale que les parties congolaise et saoudienne se sont convenus d’un accord sur l’ouverture prochaine de l’ambassade de ce royaume à Kinshasa.
Au cours de cette réunion, la délégation saoudienne dirigée par Al Hantushi Naïf, a également émis le vœu de voir son gouvernement investir en RDC dans le domaine pétrolier, touristique et commercial.
Sereine, la partie congolaise composée du directeur chef de service au ministères des Affaires étrangères, direction Afrique et Moyen Orient, Gérard Mbala, et le chargé d’affaires en pieds, RDC-Arabie Saoudite, Nsita Mahungu Francis, se veut favorable.
Pour Al Hantushi, l’ouverture de l’ambassade saoudienne en RDC est une obole pour la mise en œuvre de différents projets de développement entre les deux pays.
« L’ouverture de notre ambassade en RDC va raffermir les relations diplomatiques entre nos deux pays dans le domaine politique, économique, sécuritaire et social. C’est une occasion qui permet de passer à une vitesse supérieure pour mettre en pratique les différents projets dans les différents secteurs», a déclaré le chef de la délégation saoudienne.
L’on note que l’ouverture prochaine de cette ambassade est la matérialisation de l’accord signé en février de l’année en cours entre les deux pays sur les échanges commerciaux et l’investissement dans plusieurs secteurs.
Pays très développé sur le plan industriel, l’Arabie saoudite est en plein déploiement des stratégies alternatives pour sortir de sa dépendance pétrolière. Elle a ainsi lancé un programme appelé “Vision 2030”, qui vise à réduire le pays du diktat du pétrole. D’où le développement actuel d’autres secteurs de l’économie (tourisme, secteur des services, etc.) en vue d’atteindre cet objectif.
Notons aussi que depuis septembre 2019, l’Arabie saoudite permet à une quarantaine de pays du monde d’obtenir leur visa touristique sur place à Riyad.
Sain Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET
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Diplomatie
Coopération : La RDC et le Liberia renforcent leur collaboration à Kinshasa
La ministre des Affaires étrangères du Libéria, Sara Beysolow Nyanti, conduite par la ministre congolaise d’État aux Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Wagner Kayikwamba, ont échangé avec le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi à la cité de l’Union africaine, jeudi 17 octobre, sur notamment le renforcement de la collaboration entre les deux pays.
La ministre des Affaires étrangères du Libéria a fait savoir qu’elle a discuté avec le Président de la république de la candidature de son pays au Conseil de sécurité des Nations unies pour l’année 2026-2027.
«La rencontre d’aujourd’hui avec son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine Tshisekedi avait pour objectif de faire passer d’abord nos salutations chaleureuses de notre Président Joseph Boakai , et aussi de montrer notre appréciation pour ce partenariat et notre volonté à renforcer notre collaboration avec la RDC. Il était également question de discuter de notre ambition d’occuper un siège au Conseil de sécurité des Nations-Unies pour 2026-2027, étant donné que la RDC et notre pays partagent une histoire culturelle et éthique commune. Nous avons un passé avec plusieurs similitudes. Nous avons dû faire face à des conflits et à plusieurs problèmes, mais nous avons tenu la tête haute », a-t-elle déclaré.
La ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner a pour sa part mis en exergue le parallèle entre la RDC et le Liberia.
« Il y a beaucoup de parallèles entre les deux pays, la RDC et le Liberia, du point de vue historique et du fait que ce sont deux pays qui sont riches en ressources naturelles, non seulement en minerais, mais aussi en forêts », a indiqué Kayikwamba Wagner.
La cheffe de la diplomatie note qu’ il y a beaucoup de domaines où il y a de la convergence, une histoire aussi partagée, un parcours lié à des conflits qui ont été surmontés, beaucoup qui ont été consentis de part et d’autre.
Elle martèle sur un partage mutuel qui peut se faire dans une optique de « coopération sud-sud où nous pouvons plus apprendre les uns des autres, et aussi capitaliser sur les leçons apprises les uns des autres».
La Rédaction
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