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Société

Désactivation des « enseignants grévistes » : l’OIT en passe d’être saisie contre la RDC

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Le sous secteur de l’EPST, en République Démocratique du Congo, est marqué, en ce début de l’année scolaire 2021-2022, par la grève des enseignants du secteur public.

Ces derniers, n’ayant pas obtenu gain de cause à leurs revendications, auprès de leur employeur qui est l’Etat, avaient pris la ferme décision d’entamer une grève, depuis le 04 octobre dernier, date prévue dans le calendrier scolaire pour la reprise de travail.

Néanmoins, du côté des autorités, cette grève a été qualifiée d’illégale et injustifiée. Des sanctions avaient même été promises, dès le départ, aux enseignants qui obéiraient au mot d’ordre de grève, lancé par leurs différents syndicats.

Des instructions claires avaient été transmises aux PROVED, IPP et DIPROSEC, par le Secrétaire Général à l’EPST, Christine Nepa Nepa, en date du 06 octobre dernier, pour organiser des contrôles physiques dans les écoles et éventuellement remplacer les enseignants grévistes absents, par leurs collègues Nouvelles Unités.

En application de ces instructions, quatre enseignants des écoles conventionnées catholiques de Kinshasa, avaient été désactivés du fichier paie par le Secope, avec publicité.

Il s’agit de: Ilunga Mvita et Kabulu Ntambwe, du Collège Boboto, ainsi que Atanioyi Omakinda et Bantete Bageyi, du Lycée Sacré Coeur.

L’annonce de leur désactivation était lue, à travers les médias de la capitale, par Mulanda Kipembe, directeur chef de service, agissant au nom du secrétaire général empêché.

Beaucoup de voix s’étaient élevées, au sein de la Société civile congolaise, pour condamner cette décision des autorités de tutelle, qualifiée d’illégal.

C’est le cas, dernièrement, du Syndicat national des professionnels de l’enseignement, Synap, qui, par la bouche de son secrétaire général, Marcel Niongo, avait déclaré condamner, avec fermeté, la désactivation des enseignants grévistes, sur ordre du ministre de l’EPST.  » Une pratique que la RDC n’a jamais connue, depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale « , a-t-il martelé.

A la date d’aujourd’hui, c’est le Conseil syndical des services publics et privés(COSSEP) qui monte au créneau, en emboitant les pas aux autres.

Son secrétaire général, Jean-Pierre Kimbuya, intervenant lundi 11 octobre dernier, au cours de l’émission  » Appel aux éditeurs  » de la radio Okapi, animée par notre confrère JR Lungembo, a déclaré que la décision de désactiver les enseignants grévistes, viole les dispositions réglementaires.

Il a renvoyé l’autorité, en guise de justification à sa déclaration, à l’ordonnance N°232 du 15 août 1991, portant Règlement d’administration relatif au personnel des établissements publics d’enseignement maternel, primaire, secondaire et professionnel, qui stipule, en son article 19 du titre 4, que :  » Aucun enseignant ne peut être privé de son salaire, s’il n’a pas été placé dans une position d’interdiction de service ou encore s’il n’a pas cessé définitivement ce service « .

Il a poursuivi, en évoquant la loi N° 16/013 du 15 juillet 2016, portant Statut des agents de carrière des services publics de l’Etat, qui stipule, en son article 93, alinéa 1, que le droit de grève est garanti à l’agent des services publics de l’Etat.

C’est donc inadmissible, avait-il souligné, cette décision des autorités et pense qu’elles doivent répondre devant les instances compétentes.

Aussi, estime-t-il, qu’il est nécessaire que l’Organisation Internationale du Travail soit saisie, pour que la RDC soit mise, sur le banc des accusés, lors de la prochaine conférence internationale du travail, à Genève.

Du moins, en tant que syndicaliste, il préconise le vrai dialogue, parce que, souligne-t-il, mieux vaut l’absence de dialogue qu’un faux dialogue social.

Jules KISEMA/Congoprofond.net.


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Société

Rassemblement des femmes et jeunes filles : Un deuxième rendez-vous de l’année autour de la résilience et l’expérience

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Le club des œuvres caritatives (COC), a rassemblé les femmes et jeunes filles, samedi 15 février 2025, dans son siège, dans la promotion du développement à travers une série d’activités enrichissantes. Cette journée a été marquée par des interventions enrichissantes et profondes, des échanges de connaissances et des moments de partage inoubliable.

Le président du COC a ouvert l’événement en soulignant l’importance de la résilience dans la vie personnelle tant professionnelle.
Les participants ont été invités à se détendre lors d’une pause musicale qui a permis à chacun de s’évader un instant avant de continuer avec la riche programmation de la journée et le poème du jour a été ensuite déclamé.

La journée a pris une tournure plus sérieuse avec la première intervention de madame Varlette, qui a partagé des clés Essentielles, telles que accepter les épreuves comme faisant partie intégrante du chemin, extérioriser ses émotions pour mieux le comprendre, dégager le message caché derrière chaque difficulté, ne rien retenir et apprendre à lâcher prise pour avancer.

Le deuxième paneliste Blaise Pascal a témoigné son parcours personnel, soulignant les moments difficiles qu’il a affronté pour aujourd’hui se tenir debout. Ses conseils ont touché l’audience : s’accepter tel que l’on est, prendre des risques mesurés sans laisser la peur nous paralyser, s’entourer des bonnes personnes pour évoluer et réussir ensemble.

Quant au dernier paneliste, la colonelle Nénette a pris la parole parlant de la résilience, de la discipline et de l’importance de l’apparence dans le processus du développement.
Après ces interventions riche en enseignements, mes invités ont été invités à poser des questions aux panelistes. Les débats s’est intensifié autour des thèmes de l’acceptation de soi et la gestion des épreuves.

Enfin le mot de la fin a été prononcé par le président du COC, Blaise Pascal kabongo pour exprimer sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué au succès de cet événement. Ce rassemblement a clôturé la journée avec une photo de famille symbolique.

Esther Nyota


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