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Des missionnaires européens et populations riveraines vivant autour du Parc de l’Upemba dénoncent Robert Muir de Forgotten Parks et ses complices congolais( Communiqué Coalition Tous pour la RDC)

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Dans deux récents documents écrits et endossés au mois d’Août 2021 par des leaders communautaires et en notre possession, des populations riveraines du Parc National de l’Upemba dénoncent le braconnage entretenu par certains gardes-parcs inciviques de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), la brutalité et la violation des droits de l’homme principalement par le sujet britannique Robert Muir et sa bande complice dont un certain citoyen congolais Rodrigue Katembo sur des populations ainsi que des faits de corruption et détournement des fonds destinés à la conservation du Parc de l’Upemba par le responsable de Forgotten Parks en République Démocratique du Congo.

En effet, dans le ‘’RAPPORT D’INFORMATION N°299/2021’’ de l’ONGD Kanyundu (OKA) intitulé ‘’Les plus grands braconniers loin de notre parc Upemba’’ du 30/08/2021 signé par un citoyen belge et sujet européen Frère Louis Aerden, OFM, il est clairement dit ceci :

‘’Enfin le parc Upemba est débarrassé des braconniers… et Robert Muir attend plus tard sa décision. Qui ont, pendant de nombreuses années, mis les habitants de Kasenga-Mondwe et Upemba dans la famine. Et dû sacrifier les morts et les blessés inutiles, tandis qu’avec leur braconnage, ils ont continué à exterminer notre patrimoine sans être dérangés. Nous espérons dans l’esprit de Saint François, un nouveau départ pour le Parc Upemba…

Ce rapport a pu être préparé et envoyé à l’actuel ministre de la Conservation de nature de la RDC et à la Commission européenne.

Les gardes du parc qui ont été licenciés, pour avoir refusé leurs ordres de tuer des gens, ou témoins gênants, et gardes du parc actuel, et tous peuvent témoigner et savoir que l’honnêteté n’est pas ce que leurs dirigeants ont publié et ont essayé de cacher
leur braconnage à leur hiérarchie et opinion publique. En menant une fausse enquête orchestrée à Katchikala…

Indépendamment de la population, les gardes qui connaissent la réalité n’ont pas été autorisés à témoigner que, toujours selon RADIO OKAPI, ils ont reçu l’ordre de tuer et de blesser une trentaine de personnes et d’éléphants dans les villages Missa, Kakwanga, Kizanga, Katondo, Kisungi, Mabwe, Katchikala, Nanke, Kilobi, Kasenga-Mondwe en Mulongo.

Aucun être humain de la population qui doit travailler comme esclave, jour après jour, pour survivre et essayer de ne pas tomber malade, n’est financièrement capable de plaider devant un juge et est maintenant obligé de supporter ces accusations.

C’est principalement la population qui, avec un grand soulagement, a appris la fuite de Rodrigue et le départ de plus grands braconniers du parc Upemba…’’

Durant la visite de travail de Madame Eve Bazaiba Masudi, Vice-Premier
Ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable dans le Haut-Katanga et le Luabala, monsieur Muir aurait pris des dispositions pour se retrouver à Kinshasa, narguer charmer les milieux diplomatiques qui le financent, et éviter toute confrontation éventuelle avec ses multiples dénonciateurs auprès de l’autorité ministérielle de tutelle et se faire passer sans honte pour une victime, selon les informations en notre possession.

Dans le MEMORANDUM de l’Association de Libération de la Population autour du Parc Upemba signé par neuf de ses responsables et dont nous avons une copie, il est clairement détaillé comment monsieur Muir, administrateur et fondateur de Forgotten Parks selon plusieurs sources et sa bande financés par plusieurs organisations dont l’Union Européenne, ont violé massivement et
continuellement les droits de l’homme en toute impunité comme du temps de Léopold II dans et autour du Parc de l’Upemba. Des noms sont cités avec détails et des cas bien expliqués sur le détournement des fonds (160.000USD) qu’auraient donnés la province du Lualaba et l’entreprise minière Tenke Funfurume Mining à Robert Muir et sa bande pour la conservation du parc national.

Il ressort que ces deux documents font suite d’une série des rapports
dénonciateurs par des populations autochtones victimes dont des missionnaires européens rejoignent plusieurs dénonciations antérieures contre le monsieur Muir et sa bande qui prétendent travailler la journée pour l’ICCN et le soir pour Forgotten Parks et ses financiers sous coulisses…

De ce qui précède, nous (Ligue Congolaise contre la Corruption, Ressources Naturelles pour le Développement, Touche Pas A Mon Cobalt, ESPOIR ONG, LINAPEDHO, OCEAN tous membres de la Coalition TOUS POUR LA RDC) recommandons urgemment :

Au gouvernement de la RDC de :

1. Résilier le contrat le liant à Robert Muir et sa bande complice ;

2. Diligenter une enquête sur terrain sur des cas de violations de droits de
l’homme avancés par lui et sa bande par les missionnaires européens et les populations congolaises vivant autour du parc de l’Upemba et
Kundelungu ;

3. Déférer Robert Muir devant des instances judiciaires de la République
Démocratique du Congo et celles de l’Union Européenne au cas où les accusations contre lui sont confirmées après enquêtes indépendantes et objectives pour violences faites contre les citoyens d’un Etat souverain ;

4. Revoir les autorisations de certaines organisations non gouvernementales
étrangères (et/ou internationales) accusées de violation des droits de
l’homme en RDC.

A l’ICCN de :

1. Résilier le contrat le liant à monsieur Muir ;

2. Diligenter urgemment une enquête sur des faits reprochés à ses agents et à la bande de Muir par des populations riveraines du parc de l’Upemba ;

3. Auditer la gestion des fonds de l’Etat et ceux des partenaires donnés à Forgotten Parks dans le cadre des aides au développement pour le parc de l’Upemba.

Aux organisations de la Société Civile Congolaise de :

1. Diligenter des enquêtes sur des faits graves imputés par les missionnaires
européens à monsieur Muir de Forgotten Parks et sa bande au service de l’ICCN dans le Parc de l’Upemba ;

2. Défendre la vérité, de la justice, les droits et la sécurité physique et
psychologique des sans-voix et des faibles dont le Frère Louis Aerden, OFM, ainsi que ses confrères et d’autres leaders communautaires ;

3. Privilégier la défense des droits humains sans se faire aliéner par les
financements et des avantages financiers et matériels au prix du sang et de la souffrance des populations congolaises ;

4. De Faire le plaidoyer auprès des bailleurs des fonds de Forgotten Parks et de l’ICCN dont l’Union Européenne et d’autres organisations occidentales et nationales pour que le respect des droits de l’homme par des expatriés et la diligence raisonnable dans le recrutement des cadres occidentaux devant travailler en RDC soient des priorités.

A l’Union Européenne de :

1. Diligenter une enquête en RDC et en Europe assortie des sanctions
exemplaires sur les accusations et dénonciations multiples des populations congolaises autour du parc de l’Upemba contre Robert Muir de Forgotten Parks et sa bande ;

2. Procéder à la diligence raisonnable lors du recrutement des citoyens occidentaux avec lesquels elle collabore en RDC sur demande de l’Union Européenne ou des pays membres de l’Union Européenne ;

3. Protéger physiquement des missionnaires européens vivant autour du Parc de l’Upemba dont le Frère Louis Aerden, OFM, un sujet belge qui a eu le courage de signer plusieurs rapports dénonçant les violations de droits de l’homme par monsieur Muir de Forgotten Parks et sa bande.

Fait à Kinshasa-Kolwezi-Lubumbashi, le 29 Septembre 2021.

– Ernest MPARARO
– Franck FWAMBA
– Me Schadrack MUKAD
– Mike LAMEKI
– René NGONGO


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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