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Dakar accueille, du 25 au 27 janvier 2023, le sommet de haut niveau sur l’alimentation
Les partenaires qui œuvrent dans la lutte contre l’éradication de la faim se réuniront à Dakar du 25 au 27 janvier 2023 pour le sommet de haut niveau sur l’alimentation sous l’égide du président Macky Sall. Ce Sommet Africain de Dakar sur l’alimentation (Dakar 2), va s’appesantir sur la thématique « Libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique » et est organisé conjointement par le Groupe la Banque africaine de développement et le Fonds pour la recherche agricole. Il réunira des chefs d’État, des ministres des Finances et de l’Agriculture de pays africains, ainsi que plusieurs partenaires internationaux au développement.
Cette rencontre de Dakar sur l’alimentation fait suite à une déclaration qui avait été faite en amont à Rome par les leaders mondiaux de l’agriculture tels que : le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina; celui du Fonds international de développement agricole (FIDA), Alvaro Lario, et le directeur-général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu. Ces derniers ont estimé que l’objectif lié à l’élimination de la faim d’ici 2030 pouvait être encore possible si des efforts sont réunis davantage.
Dakar 2 a pour objectif de mobiliser le soutien politique pour la transformation structurelle de l’agriculture en Afrique. Bien plus, cette conférence intervient alors que l’on observe un regain d’intérêt mondial pour l’agriculture suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ses répercussions sur la production et les importations africaines de denrées alimentaires.
M. Adesina a pour sa part estimé : « Il est impardonnable qu’un continent disposant de 65 % des terres arables les plus fertiles au monde et d’abondantes ressources en eau, puisse encore souffrir d’insécurité alimentaire. Ce sommet constitue un effort mondial essentiel pour aider l’Afrique, de façon systématique et proactive, à atteindre l’objectif Zéro Faim. »
Pour le président de la Banque : « nous disposons des technologies, des plateformes et des ressources nécessaires pour faire évoluer le statu quo en dynamisant le secteur privé, en augmentant la production alimentaire pour des millions d’agriculteurs africains, en débloquant des financements pour les agriculteurs et les PME agricoles et en transformant les chaînes de valeur agricoles et alimentaires. »
De son coté, le président du FIDA, Alvaro Lario, qui a salué le travail abattu par le Groupe de la Banque africaine de développement pour sa reconstitution historique des ressources du FAD16 par les donateurs du fonds – la plus importante jamais réalisée, a en plus salué le leadership du Groupe de la Banque et le partenariat qui existe depuis des décennies entre son institution et la Banque.
En dernier, le directeur général du FAO, Qu Dongyu, a soutenu que les partenariats à long terme et la mise en commun des ressources avec le Groupe de la Banque africaine de développement permettront d’exercer un effet de levier et de catalyser des projets agricoles sur l’ensemble du continent. Il a précisé que la collaboration devrait continuer à persister notamment en ce qui concerne le développement de la chaîne de valeur agricole de la production alimentaire, de la transformation alimentaire et de la commercialisation des denrées alimentaires, et ce de manière complémentaire, pragmatique et orientée vers les résultats afin d’assurer la sécurité alimentaire comme l’une des objectifs ultime.
Les récentes collaborations entre le FAO et le Groupe de la Banque africaine de développement comprennent l’identification et la préparation de projets en Tanzanie et en Guinée équatoriale, le développement technique de programmes d’économie bleue au Cap Vert, en Côte d’Ivoire et au Maroc, des formations en agriculture respectueuse du climat et des dialogues multipartites sur les initiatives « Desert to Power » et la Grande Muraille verte du Groupe de la Banque.
Il sied de noter que le Groupe de la Banque africaine de développement et le FIDA représentent 55 % de l’ensemble de l’aide multilatérale au développement. En tant que coorganisateurs du Sommet africain de l’alimentation en 2023, le Groupe de la Banque et le FIDA travailleront sur des cadres politiques et des pactes pour la fourniture de produits alimentaires et agricoles, sur des pactes fondés sur les performances avec les gouvernements africains,etc.
Le Sommet sera également axé sur l’élargissement de l’accès aux technologies et aux financements pour les PME agricoles et les petits exploitants, sur l’accroissement de la productivité et sur le développement des semences, du stockage, de l’électricité, de la logistique et des infrastructures de transports.
Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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