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Actualité

Culture : L’ humoriste Herman Amisi réussit un show au Casino de Paris, devant plus de 2 mille spectateurs

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La date du 30 juin 2024 restera historique pour l’humoriste congolais, Herman Amisi, ainsi que pour la scène humoristique africaine, vu la réussite récoltée par sa production au Casino de Paris.

En effet, cet artiste originaire de la ville de Lubumbashi, dans le Haut Katanga, a réussi à rassembler plus de deux mille spectateurs, ce qui est un record réalisé sur cette scène prestigieuse.

Notons que cette réussite exceptionnelle marque un tournant majeur dans la carrière d’Herman Amisi, dont la notoriété dépasse désormais les frontières de la République démocratique du Congo.

Aussi, convient-il de souligner que, son spectacle qui est un mélange subtil d’humour mordant, de satire acerbe et de réflexions profondes, a su conquérir le cœur du public parisien, en grande majorité composé de la communauté congolaise et africaine.

Celui qui s’est surnommé « Daddy » devient désormais le premier humoriste congolais à se produire sur la scène du Casino de Paris, un accomplissement remarquable qui témoigne de son talent hors norme et de son rayonnement grandissant.

 » Quand je voulais annoncer la date, aucune personne n’a crû en moi, que je pouvais le faire. Dans la vie, il faut rester focus sur ses objectifs et rêves. Ne vous laissez pas décourager « , a-t-il déclaré, avec larmes aux yeux, à la fin de son show dans une salle pleine.

Ce succès retentissant laisse présager un avenir prometteur pour cet artiste talentueux, qui saura sans aucun doute poursuivre son ascension sur la scène humoristique internationale.

Soulignons que pour ce spectacle, il a fait appel à plusieurs invités de marque dont Fiston Saï Saï ou encore le Tiktokeur Madesu Ya Bana.

Marc-Henock Makanda/CONGOPROFOND.NET.

Sports

FIFA 2026 — RDC : 50 ans après, entre mémoire, rêve et cauchemar face aux Super Eagles du Nigeria

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Cinquante ans après leur unique participation à une Coupe du monde, les Léopards de la RDC se tiennent à nouveau au seuil d’un destin que d’aucuns croyaient éteint, d’autres mythifié, presque dissous dans les brumes du temps. Ce dimanche 16 novembre, à Marrakech, les fauves de la forêt équatoriale croiseront les Super Eagles du Nigeria, rois de l’air africain, pour un combat qui dépasse le simple enjeu sportif : un duel où se superposent mémoire, rêve et appréhension collective.

Un peuple de cent millions d’âmes suspendu au rugissement d’un fauve

La RDC retient son souffle. Dans les rues de Kinshasa, dans les cités minières du Katanga, dans les villages du Kwilu ou les collines du Nord-Kivu, un même sentiment circule : celui d’une histoire qui revient cogner aux portes de la nation.
Le pays, porté par près de 100 millions d’habitants, attend la délivrance, le cri de victoire qui rendra au Léopard sa stature de géant endormi.

Le précédent de 1973 : quand les Léopards brisèrent le sort contre le Cameroun

Jeudi 13 novembre, les Léopards ont battu les Lions Indomptables du Cameroun 1–0, exorcisant une énigme, une forme de malédiction sportive qui semblait hanter des générations entières.
L’écho historique était puissant : en 1973, la légendaire équipe du Zaïre avait déjà vaincu le Cameroun pour décrocher son billet vers la Coupe du monde 1974 en RFA.

À un jour d’intervalle près, l’histoire a donc rejoué la même note. Une répétition troublante, presque mystique. Le passé appelle le présent. Les rêves d’hier viennent sonder ceux d’aujourd’hui.

Mémoire vacillante, attente brûlante

La longue nuit de cinquante ans a effacé les souvenirs.
« Je suis né en 1974, je n’ai jamais vu mon pays jouer une Coupe du monde », confie un Kinois à Congoprofond.net.
Un autre, né en 1953, raconte qu’à l’époque, les postes téléviseurs se comptaient sur les doigts d’une main.
Et un jeune de la génération 2000 s’interroge :
« Je me demande si la participation du Zaïre en 1974 n’est pas une sorte de mythe qui se répète aujourd’hui… »

Ces voix tissent un même fil : celui d’une nation suspendue entre mémoire et amnésie, entre nostalgie et désir ardent de renaissance.

Desabre et ses hommes face à l’énigme finale

Ce dimanche, les Léopards devront déchirer le dernier voile, résoudre l’ultime puzzle imposé par l’histoire.
Le sélectionneur Sébastien Desabre et son capitaine Chancel Mbemba, leader d’âme et de caractère, portent sur leurs épaules un poids que nul manuel tactique ne peut expliquer : celui de réveiller une fierté nationale vieille de cinq décennies.

Peur. Transe. Angoisse. Espoir.
Tels sont les sentiments qui traversent le pays d’un bout à l’autre.
Comme en 1989 le mur de Berlin s’effondra pour libérer une ère nouvelle, les Léopards veulent faire tomber le mur de la honte qui sépare la RDC de la plus grande scène du football mondial.

Le rugissement attendu

Dans cette bataille symbolique entre les fauves de la terre et les rois du ciel, le football devient une liturgie, une convocation de l’âme collective.
Si le Léopard rugit assez fort, peut-être tordra-t-il le destin.
Peut-être fera-t-il vaciller l’aigle qui plane au-dessus du continent.

Et alors, un peuple entier pourra croire à nouveau en son propre mythe — celui d’une nation qui, cinquante ans après, ose enfin revenir vers le futur.

Barca Horly Fibilulu Mpia

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