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CPVS : 9 missions pour transformer les promesses présidentielles en réalités concrètes

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Dans l’élan de transformation voulu par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) s’est imposé, dès la première année du second mandat, comme un levier clé de l’efficacité gouvernementale.

Coordonné par François Muamba Tshishimbi, le CPVS a mené neuf missions d’évaluation de terrain, avec un objectif précis : veiller à ce que les engagements présidentiels se traduisent en actions tangibles et bénéfiques pour la population.

Organisé en quatre cellules spécialisées – Politique, Défense et Sécurité ; Économies Sectorielles ; Économie et Finances ; Socio-Culturelle – le CPVS n’est ni un organe de contrôle ni de sanction. Il est un instrument d’alerte, d’orientation et de correction, agissant dans un esprit de performance, de transparence et de résultats.

Ces missions ont scruté l’exécution des six engagements phares du Chef de l’État :

• la gratuité de l’enseignement de bas

•les soins de santé universels

•le développement des infrastructures

•la sécurité nationale

•la relance économique

•la bonne gouvernance

•Des constats clairs, des défis encore persistants

Éducation : Depuis 2019, 5,1 millions d’enfants ont retrouvé le chemin de l’école grâce à l’augmentation des budgets alloués. Mais les infrastructures scolaires et les conditions de travail des enseignants restent à renforcer d’urgence.

Santé : Le programme de gratuité de la maternité, évalué à Kinshasa dans 339 hôpitaux, a permis plus de 18 000 accouchements sans frais. Une avancée majeure contre la mortalité maternelle et néonatale. Cependant, la saturation hospitalière et le manque d’équipements médicaux freinent l’élan.

Infrastructures : L’analyse de 64 chantiers routiers dans la capitale a révélé des retards notables, dus à des problèmes de planification, de coordination et de financement. La reconstruction du Marché Central (Zando) montre des progrès significatifs, bien que perfectibles en matière d’accès et de gestion.

Relance économique : À la Zone Économique Spéciale Kin-Malebo, 43 % des travaux sont achevés, mais le manque de financement et de viabilisation freine la dynamique. Même scénario à Maluku, où les indemnisations foncières restent en suspens.

Gouvernance : Le suivi du Fichier Général de la Population et de l’ONIP souligne une volonté affirmée de modernisation, bloquée toutefois par des contraintes budgétaires.

Sécurité : L’évaluation de l’Opération Ndobo met en lumière des efforts de démantèlement des groupes criminels. Mais les lenteurs judiciaires et le surpeuplement carcéral nuisent à l’impact des opérations.

Mobilité urbaine : Les travaux des rocades Est et Ouest de Kinshasa traduisent une ambition structurante, entravée par des défis de financement et de coordination institutionnelle.

Une boussole stratégique au cœur de l’action publique

Sous l’impulsion de son coordonnateur, le CPVS, François Muamba, impose une méthodologie rigoureuse : observer, évaluer, recommander, suivre. Il ne remplace pas les institutions, mais les pousse à mieux faire. Ses recommandations, issues de cette première phase, posent les fondations d’une gouvernance orientée vers les résultats.

Alors que la deuxième phase s’annonce, l’enjeu est double : consolider les acquis et lever les obstacles persistants. Le CPVS entend maintenir son cap : transformer les ambitions présidentielles en réalités palpables pour chaque Congolais.

Car une gouvernance efficace ne se décrète pas. Elle se construit dans la rigueur, la continuité et la transparenceau service exclusif du développement national.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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16 jours d’activisme contre les VBG : « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser » (Michéline Ombae)

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La ministre du Genre, Famille et Enfants, Michéline Ombae a lancé un appel à l’action ce lundi 24 novembre à Léon Hôtel, marquant le début de la campagne 2025 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Dans son allocution, elle a rappelé la gravité de la situation en RDC et dans le monde, où les violences faites aux femmes et aux filles demeurent une véritable pandémie nourrie par le silence, l’impunité et la stigmatisation. Cette année, le thème international « Tous unis pour mettre fin à la violence numérique faite aux femmes et aux filles » place la sécurité numérique au cœur de la lutte pour l’égalité.

La ministre a souligné l’essor inquiétant des violences numériques cyberharcèlement, diffusion d’images non consenties, extorsion, usurpation d’identité, deepfakes qui transforment les outils numériques en armes d’humiliation et de terreur. Malgré les avancées juridiques, notamment le Code du numérique de 2023 et les lois sur les télécommunications, la patronne du Genre regrette que ces textes restent largement méconnus et insuffisamment appliqués. Elle a annoncé une vaste campagne de vulgarisation et de sensibilisation, déployée dans toutes les provinces, afin de mieux protéger les femmes et les filles exposées à ces violences.

La ministre a également inscrit cette mobilisation dans la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui fait de la masculinité positive un pilier de cohésion sociale. Elle a rappelé que, malgré les efforts entrepris, les violences basées sur le genre continuent de frapper durement la RDC, particulièrement dans l’Est, où de nombreuses femmes et filles voient leur intégrité et leur avenir brisés. À l’occasion des 30 ans de la Déclaration de Beijing, elle a réaffirmé la détermination du gouvernement à intensifier la lutte contre ces violences.

Enfin, s’adressant directement aux différentes couches de la population, Michéline Ombae a appelé à une responsabilité collective. Elle a exhorté les hommes à devenir des protecteurs de la dignité, la jeunesse à utiliser le numérique pour construire et non détruire, et les leaders communautaires, religieux et médiatiques à jouer leur rôle d’éclaireurs. « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser », a-t-elle insisté, affirmant que seule une mobilisation générale permettra de bâtir une société où les femmes et les filles vivent en sécurité, en ligne comme hors ligne.

Dorcas Mwavita

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