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Course a la presidence du Sénat: le choix de Thambwe Mwamba entre empetrement, vautrage, defi et magouille

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Il est curieux que le sénateur à vie, Joseph Kabila, qui a eu le flair politique de quitter le fauteuil présidentiel avant que celui-ci ne le quitte, mais qui s’est entouré de quelques précautions malignes, se vautre bizarrement dans une situation qui peut à tout moment le ramener illico presto sur le banc des accusés.
Au point de nous poser la question de savoir si ce sénateur, malin certes, n’adore-t-il pas les entourloupes et s’attirer des problèmes là où il y en a déjà!

Comme une hyène qui a mis à terre un gnou, au lieu de le dévorer tranquillement, elle meugle pour alerter toute la savane et les charognards des environs!

Le duel au sommet entre lui et Bahati Lukwebo illustre clairement cette litote de la hyène.
L’obstination de JK de maintenir la candidature de Thambwe Mwamba au bureau du Sénat, avec l’appui un peu sournois des anciens opposants comme Busa ou Mbikayi, qui ont complètement perdu le nord, laisse un goût d’inachevé.

Ce candidat est une bombe, car non seulement inscrit sur la liste des sanctions du Trésor américain, de l’UE et des Nations Unies, mais également nommément cité dans des affaires pénales pendantes devant les juridictions américaines où il est poursuivi à comparaitre pour complicité dans l’affaire Daryl le body-guard de Moïse Katumbi Chapwe, et belge dans la destruction de l’avion abattu par le RCD Goma qui a coûté la vie à 300 civils, et bien d’autres affaires de corruption documentées. Non seulement que sa tête dérange à l’interne comme à l’externe, la position des partenaires américains qui se sont engagés à reformer les secteurs régaliens de l’État congolais (armée, police, justice, Renseignements, douanes et finances) est en déphasage avec un tel animateur, d’autant plus que l’actuel chef de l’État est décidé à accélerer cette coopération. Il y va de la survie de la RDC.

Le dernier passage du sous-secrétaire d’État américain en RDC, Scott Bushy, a sonné l’alarme de ce nouveau partenariat stratégique entre les deux nations.
Est-il qu’en s’engageant sur cette voie de bras de fer avec Bahati Lukwebo, le FCC ne sortira pas ragaillardi.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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