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Controverse chez les « Katumbistes »: G. Kyungu refuse de faire l’opposition à F. Tshisekedi

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Après avoir éclairé l’opinion sur sa position sur son avenir au sein de la coalition « Lamuka », et son choix de faire l’opposition republicaine, la plateforme « Ensemble pour le changement » fait déjà face aux divergences d’idées et positionnements en son sein.

Au cours d’un point de presse organisé ce mercredi 27 février 2019, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’ UNAFEC et président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, a réjeté la position de sa famille politique et réfusé de faire l’opposition à Félix Tshisekedi.

“Il y a opposition et il y a combat. Moi qui vous parle, je ne suis pas dans l’opposition vis-à-vis du pouvoir actuel, donc je suis dans le combat sur les grands principes, par exemple pour les droits de l’homme, de justice et de paix. Ça c’est le combat que je mène. Je ne peux pas combattre le pouvoir actuel, je me retrouve dans ce pouvoir là. Je ne suis pas sur une liste d’une quelconque opposition. Voilà, c’est clair…”, déclare-t-il.

Roberto Tshahe/CONGOPROFOND.NET

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Journée des Martyrs du 4 janvier : Un samedi déjà chômé… déclaré chômé !

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Le communiqué publié le 19 décembre 2025 par le ministère de l’Emploi et du Travail, censé clarifier les journées chômées et payées de fin d’année, a surtout mis en lumière une grave incohérence dans l’action gouvernementale, particulièrement en ce qui concerne la Journée des Martyrs de l’Indépendance, célébrée chaque 4 janvier.

Selon ce document officiel, la journée du samedi 03 janvier 2026 est déclarée chômée et payée en compensation du dimanche 04 janvier 2026, jour férié légal tombant un dimanche. Une décision qui, à l’analyse, pose un sérieux problème de logique administrative.

En effet, le samedi est déjà reconnu comme jour non ouvrable dans l’administration publique, conformément aux décisions prises par le Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique. Dès lors, déclarer ce même samedi « exceptionnellement chômé et payé » revient à compenser un jour férié par un autre jour déjà chômé, ce qui vide la mesure de toute portée réelle pour les travailleurs concernés.

La conséquence est simple : aucune compensation effective n’est accordée, alors même que l’esprit de la loi sur les jours fériés vise à garantir un repos réel lorsque ces journées tombent un dimanche.

Le lundi, grand absent de la décision

Dans une administration rigoureuse, la compensation du dimanche 04 janvier aurait dû logiquement porter sur le lundi 05 janvier 2026, premier jour ouvrable suivant. Cette pratique est courante, compréhensible et conforme aux principes élémentaires de gestion du temps de travail.

Pourquoi ce choix n’a-t-il pas été retenu ? La question reste entière et alimente le malaise.

Un défaut de concertation au sommet de l’État

Au-delà du cas précis du 4 janvier, cette situation révèle un manque criant de coordination entre les ministères. Comment expliquer qu’un ministère prenne une décision sans tenir compte des mesures déjà en vigueur dans un autre secteur clé du Gouvernement ?

Cette absence de concertation crée une confusion inutile chez les employeurs, les travailleurs et les administrations publiques, et fragilise la crédibilité des décisions officielles.

Une image préoccupante de la gouvernance

Sur un sujet aussi sensible que les droits des travailleurs, l’imprécision et l’approximation ne devraient pas avoir droit de cité. La gestion du férié du 4 janvier 2026 donne l’impression d’un travail bâclé, réalisé sans analyse approfondie des textes existants ni évaluation de leurs implications pratiques.

Ce genre d’erreur, évitable, renforce le sentiment d’une gouvernance marquée par l’improvisation plutôt que par la rigueur. Et lorsque l’État semble incapable d’appliquer de manière cohérente ses propres décisions, c’est la confiance du public qui s’érode.

La Journée des Martyrs de l’Indépendance mérite mieux qu’une compensation symbolique et juridiquement contestable. Elle appelle une décision claire, juste et cohérente. À défaut de correction rapide, l’amateurisme administratif risque de devenir une habitude plutôt qu’une exception.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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