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Consultations politiques : Simon Kimbangu invite les Congolais à soutenir l’État et à prier pour la paix

Après avoir échangé avec le leader du Mouvement de Libération du Congo, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a, dans le cadre des consultations politiques et sociales, échangé avec le Chef spirituel de l’église Kimbaguiste, Simon Kimbangu Kiangani, au Palais de la Nation.
Au sortir de cet entretien avec le numéro Un congolais, ce Chef spirituel a invité les Congolais à soutenir l’Etat et à prier pour la paix.
« Le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, nous a tous appelés les confessions religieuses. Moi comme je suis résidant à Nkamba, je suis arrivé et aujourd’hui nous nous sommes rencontrés. La priorité des priorités est celui de privilégier la paix parce que comme le monde bouge, notre pays bouge aussi. Nous devons tenir fort dans la prière puisque l’État est celui qui est sensé arranger les choses, si l’Etat a des problèmes, nous sommes tous, nous serons affectés. S’il y a la paix, nous serons aussi dans la paix », a déclaré Simon Kimbangu Kiangani.
À lui d’ajouter: « Nous dépendons tous de l’État, notre chef c’est l’État, c’est pourquoi nous le respectons et eux aussi ne nous cachent pas les choses lorsque les choses vont mal et nous mettons cela dans des prières ».
À la question de savoir quelle était la proposition de l’église Kimbaguiste au Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi pour sauvegarder ladite paix, Simon Kimbangu Kiangani a fait savoir qu’avec Dieu, même lorsqu’on fait une prière du fond de ton cœur, il exauce toujours.
« Vous savez, comme Dieu écoute même quand tu lui parles seul dans ton cœur, nous aussi nous acceptons la paix. Dieu va nous aider, il n’y a pas de problème », a-t-il conclu son intervention devant les chevaliers de la plume et du micro.
Rappelons-le, cette rencontre du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi avec le Chef Spirituel intervient deux jours après celle d’autres confessions religieuses notamment l’église du Christ au Congo. Sauf changement de dernière minute, la CENCO sera reçue le 09 novembre prochain d’après le programme initial du protocole d’État.
MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET depuis le Palais de la Nation
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET