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Congo/Brazza : Verckys Kiamwangana Mateta reçoit le Prix de l’Immortel 2019

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La cérémonie de distinction a eu lieu le week-end dernier à Brazzaville au cours de la 3è édition de la soirée des mérites organisée par le comité Miss Mamas kilos que dirige Rosine Asmékang.
Verckys Kiamwangana Mateta a reçu ce Prix pour avoir marqué la musique des deux rives du fleuve Congo. Il s’est réjoui de cette distinction des Mamas Kilos qui, selon lui, ont fait des recherches pour découvrir ses œuvres. Il a remercié ces femmes vaillantes qui honorent les « grosses » dames d’Afrique lors des l’élection de Miss Mamas Kilos.

Aussi, a-t-il fait savoir après l’interprétation de sa chanson « Nzambe nakomitunaka » (Posso moyindo ewuta ko wapi?), qu’il a été excommunié de l’église catholique à cause de cette oeuvre. Il avait reçu une lettre de révocation signée par le Pape. Une décision à cause de laquelle « j’avais souffert pendant des mois », a-t-il rappelé avec nostalgie.

Il n’était pas seul dans à être récompensé dans cette catégorie. Il y a eu aussi Nganga Edo, le patriarche de la musique congolaise, âgé aujourd’hui de 86 ans et président de l’orchestre les Bantous de la capitale. L’orchestre monumental de l’autre rive qui va célébrer ses 60 ans le 15 août 2019 à Brazzaville.

«Je me suis imposé une discipline artistique depuis que j’ai été cofondateur de l’orchestre Ok Jazz. J’ai fait de même avec les Bantous de la capitale. J’ai imposé une méthode à cet orchestre qui célèbre le 15 août prochain les 60 ans de son existence », a indiqué le patriarche de la musique congolaise, Nganga Edo âgé de 86 ans.

Emporté par la joie que suscitait cette marque de reconnaissance, il a sollicité l’aide, le soutien de l’assistance pour l’organisation de cet anniversaire qu’il souhaite réussi.

Charles Mbuta Muntu, député de la commune de Ngaba dans la ville de Kinshasa, capitale de la RD Congo, a pris l’engagement de les soutenir dans cette célébration. Il a promis de les recevoir à Kinshasa dans les jours à venir. Il a reçu lui-même le Prix de l’excellence : « C’est la consécration de beaucoup d’effort et de sacrifice », a-t-il reconnu.

Prenant la parole, Rosine Asmékang a remercié l’assistance qui continue de lui faire confiance. Seulement, elle a regretté que l’organisation des cérémonies de ce gabarit ne soit pas toujours facile. « Il y a trop de contre-temps avec les musiciens. Quand tu les appelles, ils te disent : je suis à Dubaï, en France… Mais je suis contente de savoir que Roga-Roga est parmi nous ce soir », a-t-elle déclaré en substance.

Roga-Roga, président d’Extra-Musica, s’est vu décerner le Prix de meilleur artiste 2018. Il s’est dit très ému.
« Quand on travaille comme un Terminator et on arrive à avoir ce qu’on veut, c’est ça la meilleure des choses. Et le prix que je viens de recevoir prouve que nous avons travaillé. Ça veut aussi dire que le Congo en général, les fanatiques en particulier, ne nous ont pas soutenu pour rien. Cela me pousse à dire simplement quatre à zéro », a déclaré l’artiste.

Celui-ci, rappelons-le, n’est pas à sa dernière récompense. Roga-Roga est rentré récemment de Yaoundé (Cameroun) où il a été sacré meilleur artiste Afrique centrale 2018 lors de la 12è édition de la manifestation culturelle du 9 mars dernier.
Parmi les récompensés, il y a eu également Bébert Etou qui a eu le Prix de manager. Certes satisfait de la récompense, mais il a dit son regret avec le décès de Simaro Massiya en France à l’âge de 81 ans. Il a salué la mémoire de ce dernier à travers les œuvres ayant marqué sa carrière artistique à travers le monde.

Roga-Roga et lui ont dû quitter Brazzaville le lendemain pour Kinshasa pour aller présenter leurs condoléances à la famille du disparu.

L’émission « Tam-Tam » de Médard Milandou, conseiller technique du président de la République, a eu le Prix d’honneur.

Lors de cette récompense, il y a eu six catégories de Prix pour 19 récipiendaires. Il s’est agi, entre autres, des Prix de l’innovation, de l’entreprise, de l’excellence…

La soirée a été clôturée par un bal dansant des miss Mamas Kilos. De noire vêtues, avec des corps charnus, elles ont exhibé des pas de danse sous l’animation de l’orchestre Bana Béa retenu pour agrémenter la soirée.

Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville


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RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

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Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».

Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.

La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.

Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.

 » Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .

La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.

A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :

-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;

-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;

-Promouvoir les femmes à des postes de décision;

-Les femmes doivent encourager les autres femmes.

Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.

 

Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:

.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte

contre le harcèlement;

•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;

•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;

•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;

•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du

sujet.

 

Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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