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Congo/Brazza : « Matinu Ma Mpimpa » en spectacle ce mardi 16 juillet à l’IFC

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Le groupe « Matinu Ma Mpimpa » livre un spectacle ce mardi 16 juillet 2019 à l’Institut français du Congo sur initiative propre. A travers cette production, Edgar Pierre Martial Koko, mettra en relief la nature intrinsèque de la culture congolaise, une culture dite profonde, basée sur l’utilisation des instruments traditionnels qui dépasse l’entendement des musicologues occidentaux.

« Le spectacle que nous allons présenter s’intitule Ludimi lua mubaku, c’est-à-dire la langue du renard noir qui est toujours prisée par les chefs dont un membre du village a voulu prendre la paternité. Et leur combat mystique a mené au décès du chef du village », a indiqué Edgar Pierre Martial Koko.

Et d’ajouter : « L’esprit de ce dernier va terroriser tout le village. On va alors faire venir un grand initié appelé Mbouango qui devait venir faire le rituel de la danse nocturne. C’est ça que nous appelons Matinu Ma Mpimpa pour emmener la paix, la stabilité, l’ambiance et la réunification du village».

A ce spectacle, le groupe va aussi communiquer avec le publique à travers un rituel ancestral que nous utilisons souvent dans le département du Pool qu’on appelle « Moloko ».

Le groupe Matinu ma Mpimpa met en relief l’âme des rites et des rythmes des grands pères et des ancêtres du département du Pool. Les Ngonguis et les Mukwitis résonnent au plus profond des âmes et du corps.

Ce groupe est composé de plusieurs artistes. Il est à la recherche permanente des nouveaux sons et expressions inspirés des différentes traditions congolaises. Ainsi, le spectacle du groupe représente une réelle diversité des sons et de couleurs provenant de différents départements du Congo. Son travail est une fusion originale des rythmes traditionnels d’une part et un mélange de danse traditionnelle et rituelle d’autre part, le tout influencé par l’environnement contemporain.

Edgar n’est pas tombé dans la musique comme un cheveu dans la soupe. Depuis l’âge de 9 ans, il ne fait que de la musique. Il a touché à la plupart de genres musicaux dont le jazz, le blues, le hip-hop et la danse contemporaine, du break dance. Ce qui fait de lui un multi-instrumentiste ethnique. Il est en même temps créateur de spectacle, directeur artistique, arrangeur et chorégraphe.

Il a joué avec des grands artistes. Il a levé avec Ben Koulou les rideaux pour Youssou Ndour. Il a également joué pour Nzongo Soul et les artistes qui venaient de l’étranger dans le cadre du jazz et du blues.

Edgar a un atout : il sait harmoniser la musique pour avoir appris à jouer au piano et à la guitare.
« C’est cette harmonie-là que nous faisons avec les instruments que les occidentaux ont mis à notre disposition et que j’ai amené à travers les instruments traditionnels que nous avons », a-t-il expliqué en insistant qu’il tient à harmoniser les Ngonguis, les Nsakalas et les Ngoma.

Aussi, précise-t-il, à base du Ngongui, on peut jouer du blues, du jazz et de la rumba. Toujours avec le même instrument, à en croire l’artiste, on peut faire la base, l’accompagnement et le son. C’est à ça que Matinu ma Mpimpa invite le public avec beaucoup d’autres surprises.

Notons que Matinu ma Mpimpa a été créé en 2017. C’est un ballet. Son spectacle dénommé « le rituel de danse nocturne » est une scène d’un rituel ancestral qui chasse les esprits malfaisants venant troubler la paix quotidienne dans les villages en particulier, dans le Congo tout entier.

Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/ Correspondant à Brazzaville


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Campagne de civisme patriotique : Les élèves d’ASCITECH appelés à la conscience citoyenne

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La sous-division Ngaliema 3 et la hiérarchie locale de l’éducation nationale ont organisé, le mercredi dernier, une campagne de civisme patriotique à l’Académie des Sciences et Technologies (ASCITECH). L’événement, placé sous le signe du patriotisme et du civisme conscient, a réuni élèves, enseignants et autorités éducatives autour d’un objectif commun : raviver la flamme patriotique dans le cœur des apprenants.

Un engagement fort pour la jeunesse

Dans un contexte où les valeurs citoyennes tendent parfois à s’éroder, cette initiative vise à renforcer le sentiment d’appartenance nationale chez les élèves. À travers une approche éducative et interactive, les organisateurs ont tenu à rappeler l’importance du civisme dans la construction d’une société harmonieuse et prospère.

Le directeur de la sous-division Ngaliema 3 a insisté sur la nécessité de sensibiliser la jeunesse aux responsabilités qui incombent à chaque citoyen. « Nous devons inculquer aux élèves l’amour de la patrie et le respect des institutions, car ils sont les piliers de la nation de demain », a-t-il déclaré.

Le serment du citoyen au cœur des échanges

Le moment clé de cette journée a été l’analyse approfondie du serment du citoyen. Ce texte, symbole d’engagement et de responsabilité, a été décortiqué phrase par phrase afin d’en extraire toute la portée et d’aider les élèves à en saisir le sens profond.

Les différents intervenants ont mis en lumière les principes fondamentaux du civisme : le respect des lois, la solidarité, la protection des biens publics et la participation active au développement du pays. « Être citoyen, ce n’est pas seulement bénéficier des droits, c’est aussi remplir ses devoirs avec conscience », a souligné un enseignant.

Un impact durable espéré

Les élèves présents ont vivement réagi aux discussions, posant des questions et partageant leurs propres réflexions sur le patriotisme. Certains ont exprimé leur désir d’appliquer ces principes au quotidien, notamment en respectant davantage les règles scolaires et en s’engageant dans des initiatives communautaires.

À la clôture de l’événement, les organisateurs ont appelé à une poursuite de ces sensibilisations dans toutes les écoles de la sous-division. « Ce n’est qu’un début, et nous comptons sur vous pour être des ambassadeurs du civisme dans vos établissements », a conclu un responsable de l’éducation nationale.

Avec cette campagne, la sous-division Ngaliema 3 et ASCITECH espèrent bâtir une jeunesse consciente, engagée et fière de son identité nationale. Une initiative qui, sans nul doute, marquera les esprits et contribuera à forger des citoyens responsables pour l’avenir du pays.

Patrick ONGWAL

Directeur secondaire et humanités/ASCITECH


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