Actualité
Conflits Teke-Yaka à Kwamouth : pas de rentrée scolaire,deux militaires et un civil tués.
La rentrée scolaire est quasi incertaine dans le territoire de kwamouth en province du Mai-ndombe. Et pour cause : l’insécurité règne dans ce coin de la République.
Ce lundi trois personnes ont perdu la vie au village Mibe, à 40 kilomètres de Masiambio, notamment deux militaires de la 11e Région militaire dépêchée pour calmer la situation. Un civil également est mort, fils du chef de village Masiambio, selon le député ntional élu de Kwamouth, Guy Musomo.
Contacté par certains confrères, le député Guy Musomo a affirmé qu’il n’y aura pas rentrée scolaire tant que l’insécurité persiste.
“Pour qu’il y ait rentrée scolaire, il faut qu’il y ait d’abord la paix, parce que ces gens-là fonctionnent comme des araignées, ils construisent très biens leurs toits et mettent des guet-apens partout. Alors, il faudrait que l’État puisse sécuriser le territoire afin que les enfants puissent étudier”, a laissé entendre Guy Musomo.
Et d’expliquer avec pessimisme : “En tout cas à Kwamouth, pour qu’il y ait rentrée, c’est difficile, parce que tout le territoire est atteint par cette milice, c’est très difficile pour que la rentrée puisse avoir lieu”.
Il sied de rappeler que ce conflit a rendu la rentrée scolaire 2022-2023 timide dans la province du Kwilu à cause des barrières érigés illégalement par les Teke sur la RN17.
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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