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Conflit « député Matadiwamba et la chefferie Pelende-Nord »: L’administration Peti-Peti entre en guerre avec les journalistes de Kenge !

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Le gouvernement provincial de Kwango a interdit à la presse de Kenge toute diffusion d’une information en rapport avec le conflit qui a élu domicile entre le député national et ancien bâtonnier national Matadiwamba Kamba-Mutu et la cour royale de la chefferie Pelende-Nord.

La mauvaise nouvelle est tombée ce jeudi 25 août, à l’issue d’un entretien que le Commissaire général du gouvernement provincial en charge de Communication, justice et porte-parole du gouvernement provincial, Me Adelard Nkisi, a eu avec quelques journalistes de Kenge (chef-lieu de la province du Kwango).

Dans son discours, le Commissaire Spécial a, entre autres, invité les professionnels des medias de Kenge à rester vigilants par rapport aux différents messages que certaines personnes s’apprêtent à faire relayer à travers les medias. Il a tenu que les journalistes ne servent pas de courroie de propagation des messages qui peuvent soulever les esprits. Il a axé son conseil en prenant l’exemple de ce qui se passe au Maï-Ndombe entre les peuples Yaka et Teke.

Concernant la situation de conflit qui oppose depuis le 18 août le député national Matadiwamba et la cour royale de la chefferie Pelende-nord, le commissaire Nkisi demande aux journalistes de ne pas en parler, de se préserver d’accorder le micro aux déclarations.

Parmi les journalistes, les uns acquiescent et soutiennent la position du gouvernement provincial. Pour cette catégorie, le Commissaire Général Nkisi a prodigué des conseils vitaux pour la sécurité de la population et de journalistes eux-mêmes. Les autres, par contre, estiment que l’administration Peti-Peti tente de fermer la bouche à la presse à la manière de quelqu’un qui veut cacher quelque chose sur le dossier en débat. Pour cette catégorie, interdire les journalistes de toucher à un dossier est une manière mal voilée de porter atteinte au droit fondamental à l’expression, notamment le droit du journaliste à accéder aux sources de l’information et le droit du public à être informé de ce qui se passe dans son environnement.

Signalons que depuis le début de la saga qui oppose Matadiwamba à la chefferie Pelende-Nord, les esprits se surchauffent. Des déclarations de tous bords inondent les medias traditionnels et les réseaux sociaux. La chefferie Pelende-Nord, de son coté, estime que le temps pour Matadiwamba de « sortir » de la chefferie (puisqu’il n’en est pas province, NDLR), est arrivée. Et pour le ridiculiser, c’est un homme du dernier étage qui a été choisi pour lui répondre et le renvoyer aux études.

Matadiwamba, de son coté, a demandé à son entourage d’observer une trêve, de ne pas répliquer, mais de laisser la justice s’occuper du reste.

Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET

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Nord-Kivu : En séjour à Butembo, le directeur provincial de l’OCC clarifie le rôle de son institution face aux accusations de la jeunesse

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En séjour à Butembo depuis quelques jours, le directeur provincial de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) au Nord-Kivu, Édouard Kasongo Lubunga, a profité de son passage dans cette ville commerciale pour présenter ses civilités à l’autorité urbaine et rappeler la véritable mission de son institution publique.

Représentant le Directeur général de l’OCC au forum de connexion commerciale RDC–Ouganda, tenu du 17 au 18 octobre 2025, M. Kasongo a tenu à préciser que le rôle de l’OCC consiste avant tout à évaluer la conformité des produits selon les normes et standards officiels.

« Nous nous occupons effectivement du contrôle, mais du contrôle de conformité. Cela signifie que nous nous référons à des standards et à des exigences précises. Notre mission concerne uniquement les produits qui passent par les voies officielles, c’est-à-dire ceux qui franchissent la frontière légalement. Pour le reste, d’autres services compétents s’en chargent », a-t-il expliqué.

Cette déclaration intervient alors que certains jeunes de Butembo accusent l’OCC de faciliter l’entrée des boissons fortement alcoolisées dans la ville, pointant du doigt une prétendue négligence ayant un impact négatif sur la jeunesse locale.

En réponse, le patron provincial de l’OCC a tenu à défendre la crédibilité de son institution, tout en rappelant que le contrôle des produits illégaux relève d’autres services de l’État.

Dalmond Ndungo | CONGOPROFOND.NET

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