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Conflit communautaire Teke et Yaka à Maï-Ndombe: Des laboratoires obscurs veulent ramener le feu à la porte de Kinshasa !

Le peuple de l’espace Grand Bandundu est réputé pour son hospitalité et son savoir-vivre. Depuis belles lurettes, malgré la précarité dans lequel il vit, le Grand Bandundu a toujours été une havre de paix, non seulement pour les originaires de cet espace, mais aussi pour tout Congolais qui s’y trouve. Alors que le gouvernement de la République se démène pour restaurer la paix dans la partie Est du pays meurtrie plus de deux décennies déjà, on apprend que dans la partie Ouest, ça brûle aussi.
En effet, depuis presque deux semaines, l’on assiste aux accrochages sanguinaires entre les Yaka et Teke à Kwamouth, dans la province de Maï-ndome.
Plusieurs morts déjà enregistrés du côté des autochtones Teke, tout comme des Yaka, originaires de la province de Kwango.
Si pour les moins lucides ces événements ne sont qu’un phénomène sociologique classique, pour les plus éclairés, il s’agit plutôt d’une relocalisation de la guerre à mettre au même panier que celle qui endeuille le pays depuis plusieurs années dans l’Est du pays, plus particulièrement au Nord Kivu et en Ituri.
L’on se souviendra que l’épisode macabre du phénomène Kamuena Nsapu dans l’espace Grand Kasaï a commencé aussi par des conflits isolés entre les peuplades de cette région jusqu’à atteindre tout l’espace grand Kasaï.
Plusieurs dégâts matériels et morts d’hommes, bilan de cette horrible hécatombe provoquée par les laboratoires obscures visant la déstabilisation et la balkanisation de la RDC.
Il est donc temps pour que les autorités du pays puissent prendre les choses à bras le corps et étouffer ce mouvement avant de toucher plusieurs entités.
Cette fois-ci, l’ennemi veut mettre le feu à Kinshasa. Et c’est facile de comprendre de ce qui se trame. Non sans raison, mais du fait de la proximité de Kinshasa et le Grand Bandundu, puis surtout qu’il y a une pléthore de ressortissants de ce coin du pays dans la capitale congolaise.
Nul n’ignore que la ville-province de Kinshasa est peuplée à près de 50 % par les Yaka et Teke. Le grand risque est que chaque peuple parmi ces protagonistes cherchent à venger les siens en pleine ville de Kinshasa.
Imaginons le scénario!
Les débats liés à ce sujet dans la périphérie de la capitale ( Maluku, Mbakana, Kimpoko, voire Tshangu) sont tellement teintés des passions que les observateurs avertis tirent déjà la sonnette d’alarme sur les dégâts qui pourront y découler.
Dans le microcosme socio-politique, plusieurs acteurs et leaders brillent bizarrement par leur silence, au lieu de monter au créneau pour appeler au calme et dénoncer les mains noires qui encouragent ce fracitride.
Diriger, c’est prévoir dit-on. Le gouvernement est placé devant ses responsabilités pour éviter le pire à la République car le pays compte déjà assez de morts. Quant à la justice, elle devrait se tenir aux aguets et traquer sans merci toutes les personnes qui incitent à la haine tribale entre Congolais.
M. Katshita
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Bruxelles : » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles

Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse, » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).

En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.
A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.
Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.
En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.
Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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