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Conférence internationale sur l’intégration des pays d’Afrique Centrale et de la CEEAC dans les activités du CORAF : le go donné à Kinshasa

C’est depuis le lundi 22 novembre 2021 qu’est ouverte la Conférence internationale sur l’intégration des pays d’Afrique centrale et de la CEEAC dans les activités du Coraf. Cette conférence qui se tient jusqu’au 26 novembre 2021 en République democratique du Congo(RDC), réunit des experts scientifique, des partenaires tels que la CEEAC, l’INERA, l’ IITA, le FIDA.
Ce forum a comme but de passer en revue et de valider la nouvelle stratégie pour faciliter l’intégration des États d’Afrique centrale et des communautés économiques régionales (CER), dans le cadre des activités du Coraf (Conseil ouest et centre pour la recherche et le développement agricole).
Pour la sœur Ndandu Mayamba, directrice de cabinet au ministère de la Recherche scientifique et innovations technologiques, il était tout à fait impossible de trouver des solutions aux problèmes de développement agricole et de prétendre y réussir sans pour autant associer la recherche.
Pour elle, le rôle du Coraf est plus que nécessaire dans la mesure où elle favorise une plus grande intégration régionale en Afrique centrale.
Mme la directrice de cabinet a suggéré au Coraf de se mettre en œuvre pour mobiliser des ressources financières pour la recherche agricole qui, du reste, doit être face à la croissance démographique galopante à travers le continent en vue de trouver des méthodes plus résilientes et augmenter ainsi la production.
A son tour, Mme Angela Maria Pereira Barreto da Veiga Moreno, présidente du Conseil d’administration du Coraf, a précisé, à cette occasion, que le Coraf cherche à générer des innovations technologiques qui conduisent à une amélioration substantielle de la productivité, de la compétitivité et surtout de l’accès aux marchés pour les acteurs privés des chaines de valeur.
En outre, elle a précisé que le Coraf a priorisé la stratégie à la redéfinition de ses interventions en Afrique centrale qui, du reste, est marquée par la série de consultations techniques et stratégiques avec leur partenaires et de mieux améliorer la visibilité des activités du Coraf.
A son tour, le Dg de l’Inera, professeur Armand Mbuya Kankolongo, a exprimé sa reconnaissance du Coraf d’avoir choisi la RDC pour la tenue de ces assises, avant de saluer un retour très apprécié du Coraf après la période de cessation d’activités et l’absence d’un travail alternative en réseau.
Il a salué le choix de cette thématique car il entre dans le cadre d’un contexte actuel du système national de recherche agricole en RDC.
Le directeur-pays du Fida en RDC et au Congo Brazza, Dr Valentine Achancho, a estimé qu’il était plus urgent d’agir avec des nouvelles stratégies pour répondre aux besoins des populations. Saluant ainsi la place du Coraf comme étant l’un des partenaires stratégiques dans le cadre du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique(PDDAA), et inscrit dans la droite ligne du travail réalisé notamment par FARA, AFAAS, CAEDESA, etc., a déclaré que ce projet répond aux objectifs 13 et 14 des ODD du Fida.
Il sied de révéler que c’est via un message visio-conférence que le Commissaire Honoré Tabuna, en charge de l’agriculture, environnement et ressources naturelles et eau de la CEEAC, a pu ainsi livrer son message aux participants.
Notons que cet evenement est financé par le projet de transformation agricole adaptée au climat dirigé par la science en Afrique de l’Ouest et du Centre(CAADP-XP4), financé par l’Union Européenne et executé par le Coraf.
Le Coraf, rappelons-le, est le plus grand instrument sous-régional de coordination de la recherche agricole en Afrique. Il couvre au moins 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre avec des partenaires tels que la CEEAC et la CEMAC.
Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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