Connect with us

À la Une

Comité technique du PARJ2 : Des recommandations adoptées pour enrichir les actions du Programme d’action pluriannuel

Published

on

Le Deuxième programme d’appui à la réforme de la Justice (PARJ2 RDC) a tenu, ce vendredi 10 novembre, sa deuxième réunion du Comité technique au salon bleu de l’hôtel du gouvernement à Kinshasa.

Présenté par Patrice de Charrette, Chef d’équipe-Régisseur de l’Assistance Technique au PARJ2, les actions du Programme d’action pluriannuel ont été analysées et enrichies par les membres du comité vénus de l’Equateur, l’Ituri, le Kasaï et Kinshasa.

Après analyse le comité a adopté recommandations qui seront soumises au comité de pilotage qui se tiendra dans les prochains jours.

Parmi recommandations, les contributeurs ont demandé :
– Au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d’affecter des magistrats dans le pays et en particulier dans les provinces d’intervention PARJ2. Quant au fichier de gestion de la carrière des magistrats, il a été recommandé à l’AT au PARJ2 de disposer d’abord d’un cadre organique des juridictions pour faciliter la gestion de la carrière.

– Au ministère de la Justice, les participants ont recommandé d’assurer la réforme du processus de recrutement et de formation initiale des greffiers et secrétaires de parquet, de travailler avec le gouvernorat provincial pour l’officialisation du déménagement du personnel du palais de justice de Mbandaka pendant les travaux de rénovation. Finaliser le bornage de la zone réservée au PARJ2 pour la construction de l’EGEE Kinshasa.

– Pour le ministère de la Fonction publique, il a été recommandé d’affecter et de rémunérer des greffiers et secrétaires de parquet et agents pénitentiaires au sein des juridictions, offices de parquet et prisons.
Au Groupe thématique justice et droits humains, GTJDH, l’application de la nouvelle loi sur le régime pénitentiaire : susciter les réflexions et analyses et élaboration des textes d’application et poursuivre la coordination des différentes actions menées par les partenaires.

Dans son mot d’ouverture, la Représentante de la ministre de la Justice et de garde des sceaux, Pélagie Ebeka, Directrice de cabinet, a salué l’Union européenne qui, grâce à la mise en œuvre du PARJ2, contribue substantiellement à la mise en œuvre effective de la politique nationale de réforme de Justice (PNRJ).

Le chef d’équipe-Régisseur de l’assistance technique au PARJ2, Patrice de Charette, a rappelé à la presse que les activités réalisées par ce programme sont faites entre l’Union européenne et la Rdc pour la réforme de la justice.  » J’ai parlé notamment des problèmes de la justice pénale parce qu’en RDC, il y a énormément de personnes en prison préventive qui n’ont pas encore été jugées, soit 78%. Ça signifie que la justice pénale rencontre des problèmes pour le jugement des affaires « , a-t-il déclaré. Il affirme que l’un des problèmes est que dans beaucoup de tribunaux, il n’y a pas de juges ou il n’y en a pas assez. Patrice de Charette a signalé qu’il y a tout un programme d’appui au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui s’occupe de l’affectation des magistrats dans les tribunaux et un autre programme d’appui concerne l’administration pénitentiaire.

Prisca M.

Spread the love

À la Une

Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Published

on

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.

 

Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.

Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.

« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.

A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.

Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.

Fin de cavale à Mont-Ngafula

Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.

C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.

Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.

Des complicités au sommet ?

Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.

La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading