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Choléra à Kasumbalesa : La population invitée à l’observance des mesures sanitaires et à une sensibilisation générale

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Après la confirmation, par le ministère provincial de la Santé du Haut-Katanga, de l’épidémie de choléra dans les villes et territoires, le maire de la ville de Kasumbalesa a pris la question à bras-le-corps.

Dans une réunion d’urgence tenue ce mercredi 31 Janvier 2024, dans la salle de réunion de la mairie, à l’intention des autorités sanitaires et d’autres personnels de la santé, André Kapampa a mis le paquet double sur la lutte acharnée contre cette épidémie. Toutes les couches de la population de Kasumbalesa sont concernées.

L’autorité urbaine invite la population à l’observance des mesures sanitaires dont : se laver les mains, avant et après repas, même après la toilette; la consommation de l’eau propre; alerter d’urgence pour les cas suspects pour une prise en charge à l’hôpital MUHONA de la Sodimico.

En mettant sa juridiction en alerte, André Kapampa vise à délimiter le risque de contamination de cette épidémie qui ravage la province du Haut-Katanga dont la provenance est le pays voisin la Zambie qui enregistre déjà plusieurs cas.

 » Nous invitons la population à une mobilisation générale pour faire face aux risques de contamination de cette épidémie de choléra, les mesures sanitaires doivent être scrupuleusement respectées ici chez nous à Kasumbalesa. Que toutes les couches de la population s’approprient cette affaire », déclare André Kapampa.

Notons que la zone de Santé de Sakania annonce déjà 14 cas à Kasumbalesa dont 4 décès déjà enregistrés à l’hôpital MUHONA de la Sodimico où il ya le site de prise en charge. A Lubumbashi, 160 cas sont enregistrés dont 16 décès.

Joseph MALABA/Congoprofond.net

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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