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Chanson contre COVID-19 : Koffi Olomide hausse le ton et recadre Eteni Longondo

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Antoine Christophe Agbepa Mumba, dit « Koffi Olomidé » n’a pas été tendre à l’endroit du ministre de la Santé publique, Eteni Longondo, au cours de l’émission Karibu Variétés de ce dimanche 12 avril 2020 sur la Télévision nationale ( Rtnc).

En effet, le patron de l’orchestre « Quartier Latin international » s’est insurgé contre la démarche du ministre de la Santé qui a appelé, à travers les médias, les artistes musiciens à la composition d’une chanson contre le COVID-19.

Révolté par cette procédure, Koffi Olomidé n’a pas pris quatre chemins pour interpeller le ministre qui, selon lui, devrait d’abord contacter les artistes avant de faire une annonce télévisée. « C’est le système des nos politiciens. Ils ne viennent que dans des moments pareils pour nous chercher (les musiciens, NDLR ). Ils n’ont pas le droit de nous considérer comme leurs enfants ou bien leurs petits. Il (Eteni Longondo, NDRL) ne peut passer à la télé faire appel aux musiciens comme moi ! Il me prend pour qui ? Il me dépasse en quoi? D’ailleurs nous, on ne touche pas l’argent de l’État ! Ils nous doivent du respect. Il doit normalement nous écrire et non l’annoncer à la télé, sans nous informer au préalable », a dit la star de la chanson.


Puis d’ajouter: « Nous ne sommes pas ses travailleurs. Lui ne peut pas me payer. Donc, il doit nous respecter ».

Une chanson d’ensemble en gestation

Mais pour ce qui est de l’idée de faire une oeuvre unique des artistes congolais contre ce fléau mondial, Koffi Olomide affirme avoir un projet similaire dans sa gibecière. Il n’attend que l’aval de ses collègues pour passer à la prochaine phase.

« L’idée est de réunir les artistes pour une chanson de sensibilisation contre le COVID-19. Nous devons oublier nos égos. Si mes collègues sont d’accord, on peut faire une chanson. Ce ministre si on lui dit de nous donner, l’argent, il ne va même pas donner… », a conclu celui qu’on appelle « le Quadrakoraman ».

Coronavirus Assassin

Rappelons-le, Koffi Olomide est déjà dans l’arène de la lutte contre cette maladie grâce à sa chanson intitulée « Coronavirus Assassin ».

Dans cette oeuvre, Koffi appelle le monde à demander pardon à Dieu et à changer de comportement. « Nos péchés, nous allons les payer à quel prix ? La colère de Dieu s’est manifestée à travers un virus », a-t-il dit en lingala.

« Dieu était entrain de nous regarder, de faire l’inventaire de nos péchés. Il regardait comment nous mettons en avant les biens matériels et aussi la vanité, l’égoïsme et l’orgueil. Les malheurs des autres deviennent nos bonheurs… », a-t-il chanté.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

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Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.

La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.

Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.

« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.

De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.

« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.

Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA

L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.

En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.

Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.

Dorcas Mwavita/CongoProfond.net


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