Société
Célébration de la Journée internationale des migrants : L’OIM pense mettre à profit le potentiel de la mobilité humaine
Célébration ce 18 décembre 2021 de la journée internationale des migrants. Placée sous le thème : « Mettre à profit le potentiel de la mobilité humaine », cette journée coïncide avec le 70ème anniversaire la Conférence de Bruxelles qui a conduit à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
« Au cours de ces 70 ans nous avons porté assistance à des millions des migrants dans le monde entier et avons travaillé sans relâche avec nos États membres pour faire en sorte que la migration soit gérée de manière sûre , ordonnée et respectueuse de la dignité humaine.
À l’image de l’Organisation, le paysage de la mobilité humaine a changé. Outre les images de frontières fermées, de familles séparées et d’instabilité économique, la pandémie, qui dure depuis maintenant deux ans, a provoqué une nouvelle vague d’hostilité à l’égard des migrants et une instrumentalisation accrue des migrants dans les politiques publiques. C’est inacceptable », déclare le Directeur général de l’OIM Antonio Vitorino.
Pour lui, l’impunité relative avec laquelle des passeurs sans scrupules opèrent le long des routes migratoires dans le monde entier est tout aussi inacceptable.
« L’état de droit doit être respecté et des mesures doivent être prises pour lutter contre ceux qui exploitent des personnes lorsqu’elles sont le plus vulnérables. La riposte à la COVID-19 a souligné avec force l’importance des travailleurs migrants pour notre sécurité à tous. Les retombées économiques positives de leur travail dans les pays où ils résident et les 540 milliards de dollars É.-U. rapatriés l’année dernière vers les communautés des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire témoignent de leur ardeur au travail, de leur esprit d’entreprise et la communauté dont nous bénéficions tous », dit il
En poursuivant que, toutes sortes de facteurs continuent de déterminer les mouvements de population.
« Ceux-ci, qu’ils soient volontaires ou forcés, sont la conséquence de catastrophes, de difficultés économiques, d’une pauvreté extrême et de conflits dont l’ampleur et la fréquence vont croissant. Environ 280 millions de personnes étaient des migrants internationaux en 2020, soit 3,6 % de la population mondiale.
Tous ces facteurs influeront considérablement sur les caractéristiques et l’ampleur des migrations à l’avenir, et détermineront les stratégies et les politiques que les pays devront élaborer pour mettre à profit le potentiel qu’offre la migration, tout en veillant à ce que les droits fondamentaux des migrants soient protégés », fait-il savoir.
A cette occasion, le Directeur général de l’OIM appelle à des efforts et un engagement collectifs pour élaborer des politiques qui tirent parti au mieux du potentiel de la migration.
Elda Along /congoprofond.net
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Société
Bandal : Sous l’œil impuissant des passants, une journaliste de CONGOPROFOND.NET agressée en pleine journée par des « Kulunas »!
Ce premier dimanche de novembre, à 13 heures, Emmy-Dorcas Mwavita, journaliste à CONGOPROFOND.NET, en son chemin de retour habituel de son église d’attache, sise à Bandalungwa quartier Synkin-Makelele, tout juste au coin de l’avenue Mbavu, sur la route principale menant à l’arrêt Tshibangu, a échappé de justesse au pire.
En effet, la jeune fille a subitement senti une force, sur son dos, la pousser vers l’avant, puis tomba à terre avec fracas. Alors qu’elle cherchait à savoir ce qui lui arrivait, l’un des assaillants s’est précipité sur son sac à main pour le ravir de force. Tentant de résister pour garder son bien, c’est l’autre bandit, tenant une machette, n’a pas hésité de la frapper à la main afin qu’elle lâche prise.
Une scène incroyable en pleine journée mais qui a laissé les habitants du quartier indifférent, malgré le cri d’alarme lancé par la victime. Personne n’a levé le moindre doigt pour secourir l’infortunée journaliste. Ne supportant pas la douleur du coup de la machette sur sa main, Dorcas Mwavita a finalement abandonné son sac à main que ces Kulunas ont emporté. Dedans se trouvaient plusieurs bien de valeurs, notamment son téléphone iPhone, une somme d’argent, un power Bank, les clés du bureau, des agendas et différentes pièces d’identité.
Ayant déposé une plainte contre inconnu dans un commissariat situé non loin de la scène d’agression, la journaliste espère que des enquêtes sérieuses seront menées afin de mettre la main sur ces hors-la-loi et pouvoir récupérer ses affaires volées.
Notons que Kinshasa devient de plus en plus dangereuse avec cette nouvelle forme d’insécurité caractérisée par des opérations en pleine journée.
Tchèques Bukasa
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