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CCTV et Canal Kin TV ravagées par un incendie sauvage ce lundi !

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Le chouchou des émissions politiques à Kinshasa, « Kiosque », ne sera pas au rendez-vous dans les prochains jours sur le petit écran. Et pour cause ! Un incendie sauvage a ravagé les locaux de Canal Congo Télévision ( CCTV), Canal Kin Télévision et Radio Liberté Kinshasa ( Ralik), ce lundi 28 octobre sur l’avenue du Port à Gombe.

L’incendie jusqu’ici d’origine inconnue, notent nos confrères des chaines audiovisuelles appartenant à Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de Libération du Congo( MLC), n’a pas fait de morts mais les dégâts sont « conséquents » et empêchent en l’état la reprise de l’activité de la rédaction.  » Presque tout est parti en fumée chez CCTV : le plateau, la régie, les bureaux, la salle de rédaction, etc. Bref, tout le 3ème niveau de l’immeuble a totalement pris feu ! Juste le faisceau a été récupéré, mais que va-t-on en faire ? », s’est confié un technicien à CONGOPROFOND.NET.

Selon cet employé qui a requis l’anonymat, le feu s’est déclaré vers 10h à la radio et a progressé à une grande vitesse vers d’autres locaux. Quelques personnes se sont blessées en cherchant à se mettre à l’abri, a-t-il renseigné, avant de préciser que ses collègues et lui travaillaient normal lorsque le sinistre est arrivé.

Notons que ledit incendie a entraîné l’intervention de pompiers sur place, mais les dégâts étaient déjà enregistrés.

Une journaliste de CCTV a précisé au micro de CONGOPROFOND.NET qu’à l’heure actuelle le troisième niveau de l’immeuble abritant CCTV est entièrement calciné et présente des traces de fissures aux murs.

 » Les bureaux des animateurs, des journalistes sont détruits, mais ce sont surtout les fumées et les dégâts qui ont été causés dans tout le système électrique qui font que le diagnostic précis des dégâts va prendre du temps.
Mais aucune menace particulière pesant sur la rédaction n’avait été constatée ces derniers jours », a-t-elle rapporté, avant de confirmer la calcination du faisceau de Canal Kin TV.

Ce drame, convient-il de souligner, est arrivé pour la seconde fois dans ces trois chaines. La première fois, c’était en 2006 pendant la période électorale.

Toutes les démarches entreprises pour avoir le directeur général de CCT Tv au sujet de l’ouverture d’une enquête, se sont avérées improductives. Jean-Jacques Mamba, a-t-on appris, serait hors du territoire national.

Tcheques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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